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Covid-19: Enceinte de huit mois et testée positive

15 août 2021, 12:00

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Covid-19: Enceinte de huit mois et testée positive

Agée de 24 ans, elle attend son premier enfant et devrait accoucher le mois prochain. Or, la vie de cette habitante de Mahébourg est loin d’être un long fleuve tranquille. Ayant contracté le Covid-19, elle stresse depuis... mardi.

Elle ne se sentait pas bien depuis samedi dernier. C’est la raison pour laquelle, cette future mère, enceinte de 34 semaines, s’est rendue à l’hôpital de Mahébourg. «J’avais commencé à faire de la fièvre. Je me suis inquiétée.» Elle a alors été dirigée vers l’hôpital de Rose-Belle, où son test PCR s’est révélé négatif. Si elle est rentrée chez elle, elle ne s’est pas pour autant sentie mieux ; elle s’est donc rendue à nouveau à l’hôpital Jawaharlal Nehru, mardi. Et là, elle est testée positive au Covid-19.

De là, démarre son angoisse. «Je suis stressée et je sais que cela pourrait avoir un impact sur la santé de mon enfant. Zot pe dir moi pa bizin stresé. Fasil dir sa me moi mo koné ki mo pe viv...» Mercredi, elle a été admise à l’hôpital ENT pour des tests, dont un sanguin. «Ils m’ont fait une prise de sang mais vers 21 heures, ils sont venus me dire que je devais refaire la prise de sang, le laboratoire ayant perdu mes résultats. Je trouve cela inconcevable. Déjà que je suis enceinte.»

De plus, elle indique que sa main a enflé après qu’on lui a administré des antibiotiques. Elle a signalé le problème, mais ce n’est que jeudi que le personnel a fait le nécessaire. Elle a ensuite été transférée dans un centre de traitement à Mont-Choisy. «Encore une fois, j’avais demandé que l’on me place dans un centre dans le Sud. Premièrement, parce que l’hôpital de Rose-Belle aurait été à proximité au cas où j’accouche, mon dossier est là. Là si j’accouche, ce sera probablement à l’hôpital du Nord. Zot pa pou konn mo dosié zot...» Puis, ses proches auraient pu venir déposer ses effets personnels. «Mo mank boukou zafer. Enn fam ansint pa parey kouma enn dimounn normal sa.» Elle demande simplement aux autorités de la transférer dans un centre de traitement proche de de l’hôpital de Rose-Belle.

L’habitante de Mahébourg soutient qu’elle ne sait pas comment elle a pu contracter le virus, étant donné qu’elle travaille de chez elle depuis quelque temps. Elle ne sait pas non plus si ses proches sont porteurs du virus. «Le ministère leur a simplement dit de s’auto-isoler et qu’une équipe viendra pour les tests. Mais à vendredi après-midi, il n’en était toujours rien.» Sollicitée, une source du ministère a indiqué que le choix des centres se fait selon la disponibilité des chambres.