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Wolmar: le flamant rose qui se baladait appartient à l'hôtel Sugar Beach

7 avril 2021, 20:00

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Wolmar: le flamant rose qui se baladait appartient à l'hôtel Sugar Beach

Alors qu'au départ, beaucoup ont cru qu'il s'agissait d'un voyageur, il s'avère que le flamant rose retrouvé sur la plage à Wolmar lundi est celui de l'hôtel Sugar Beach. C'est ce que nous a confirmé hier une préposée officielle de Sun Resorts, groupe hôtelier auquel appartient le Sugar Beach.

L'hôtel, apprend-on, en avait trois depuis l’ouverture de l'établissement en 1996. Deux n'ont pas survécu et il n'en reste plus qu'un.

Une équipe de l'hôtel a retrouvé l'oiseau le même jour et il a été remis dans l'étang, situé à l'arrière de l'hôtel.Un préposé indique que l’hôtel n’a aucune idée comment l’oiseau a fait pour se retrouver sur la plage. «C’est bien la première fois que ça arrive.» Par contre, on apprend que la disparition du flamant rose n'avait pas été rapportée à la police. Rappelons que l’oiseau a été vu lundi, sur la plage d'un autre hôtel du littoral ouest.

L'express avait interrogé Vikash Tatayah, Conservation Director à la Mauritian Wildlife Foundation sur la présence du volatile. D'autant qu'un flamant rose nain avait été découvert sur la plage de l'Hermitage à La Réunion, le 25 février dernier. Si l'oiseau, qui s'est posé à l’île soeur est mort trois jours plus tard «des suites d'une malnutrition grave et d'une fatigue extrême», il demeure qu'un tel phénomène est un fait rare dans les Mascareignes.

Mardi, jour où il a vu les images prises à Wolmar, sans savoir si l'oiseau appartenait ou pas à l'hôtel Sugar Beach, Vikash Tatayah estimait que ce ne serait peut-être pas une coïncidence après la visite d'un voyageur similaire, il y a quelques semaines, à l'île sœur.

À aucun moment, il n'a pensé aux flamants d'un quelconque parc d'attraction ou d’hôtel puisque d'ordinaire, l'éjointage, soit l’amputation de l’extrémité des ailes, est une des méthodes pratiquées pour que les oiseaux en captivité, ne s'envolent pas.

Il nous disait alors que l'habitat naturel le plus proche des flamants roses était Madagascar ou encore la côte est africaine, à savoir des pays comme le Kenya et la Tanzanie.

Vikash Tatayah a aussi rappelé que selon les écrits de Bernardin de St-Pierre, il y avait, dans le passé jusqu'en 1770, des flamants roses à Maurice.

Mais ce grand oiseau, qui est chassé pour sa viande, ne se reproduisait plus ici après la destruction de son habitat, soit les zones marécageuses.