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CID de Flacq: Un deuxième dossier de falsification fait surface

29 janvier 2021, 21:34

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CID de Flacq: Un deuxième dossier de falsification fait surface

Les langues se délient au niveau de certaines maldonnes à Flacq. Au début de cette semaine, il y a eu le cas d’un policier, accusé de falsifier la signature d’un homme d’affaires dans le bail caller register. Une découverte faite par un autre constable. L’affaire a été portée devant le Divisional Headquarters de l’Est. Le policier serait dans de beaux draps.

Après la découverte de ce cas, un autre dossier de falsification a été rouvert. Celui-ci date d’octobre 2019 et il semble que le dossier avait été mis dans un tiroir. Coïncidence, cette deuxième affaire est liée au même businessman et concerne, cette fois, un projet de construction à Flacq. Pour cette affaire, une ingénieure, affectée à la Traffic Management and Road Safety Unit (TMRSU), habitant le Nord, avait fait une déposition au CID de Flacq, indiquant que sa signature avait été falsifiée.

Les faits étaient les suivants : La TMRSU avait été appelée par le conseil de district de Flacq afin de mener un «traffic impact assessment», concernant un important projet de construction, cela en vue d’obtenir un permis. Tout laisse croire que l’ingénieure en question aurait délivré un rapport défavorable, car trois mois après, lorsque le projet est allé de l’avant, la fonctionnaire de la TMRSU a consigné une déposition de falsification au CID de Flacq.

L’ingénieure avait fait ressortir que le conseil de district avait envoyé une copie du projet en question à la TMRSU et les opinions et recommandations contenues dans le dossier à la suite de l’étude, n’étaient pas les siennes. La fonctionnaire de la TMRSU avait alors soupçonné que sa signature avait été falsifiée. D’où sa plainte. Mais cette semaine, après que l’affaire de forgery concernant ce policier a éclaté, cet autre dossier, qui remonte à deux ans, a été rouvert

. On ne sait si le cas concernant l’ingénieure de la TMRSU avait, à l’époque, été remonté jusqu’au bureau du Premier ministre. En revanche, il nous revient que Pravind Jugnauth s’est enquis du cas du policier. D’autant plus que l’homme d’affaires concerné serait proche d’un ministre.