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Plafond effondré à route Militaire: le propriétaire désespéré

8 décembre 2020, 21:08

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Plafond effondré à route Militaire: le propriétaire désespéré

Le plafond de la maison de l’habitant de Port-Louis s’est effondré, samedi 5 décembre dernier, le blessant sur différentes parties du corps.

Nasser Karamuth, habitant de route Militaire, à Port-Louis, ne sait plus quoi faire. Il avait, dit-il, un pressentiment qu’il allait se blesser dans sa maison et cela a fini par arriver. Le samedi 5 décembre, alors qu’il cherchait quelque chose à boire dans le réfrigérateur, il a été surpris par l’effondrement du plafond de la cuisine. Il a réussi à se coller contre le réfrigérateur mais il a été blessé sur plusieurs parties du corps. Il a porté plainte au poste de police de Plaine-Verte avant de se rendre à l’hôpital Jeetoo. Il a expliqué qu’il était seul au moment de l’incident et que son beau-frère qui a entendu ses cris est accouru pour voir ce qui se passait.

Il a, dit-il, déjà sollicité l’aide de la National Empowerment Foundation (NEF), qui connaît son dossier. «Je leur ai demandé de démolir la maison et d’en reconstruire une autre. Je suis le propriétaire et je suis disposé à payer une location mensuelle. Je ne suis plus en sécurité dans cette demeure. Cela fait neuf ans que je cherche leur aide mais ils ne sont pas venus à ma rescousse. Bizin enn lamor sorti mo krwar, lerla pou zoli.»

Nous avons sollicité le directeur général de la NEF, Jean François Chaumière. «La NEF travaille à partir d’une liste soumise par la social division du ministère de la Sécurité sociale, qui tient le registre social connu comme SRN List. Cette liste est établie sur certains critères très objectifs, notamment le salaire qui doit être en-dessous du salaire minimum ; la situation familiale, le nombre d’enfants scolarisés. Du moment que l’on a cette liste, on fait signer un contrat au responsable de la famille. À ce moment-là, on lui offre des services, comme le logement, des examens médicaux et du matériel scolaire. Il serait prématuré pour moi de vous dire si cette personne se trouve sur cette liste de 10 000 personnes à qui nous offrons des services. Si cette personne n’a pas reçu ces services, il est fort possible qu’elle ne soit pas sur la liste. Je lui conseillerai de se rendre au ministère de la Sécurité sociale pour entamer les démarches dès demain.»