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Splash N Fun leisure park: l’accident d’un membre du personnel provoque des remous

17 novembre 2020, 20:40

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Splash N Fun leisure park:  l’accident d’un membre du personnel provoque des remous

C’est  arrivé il y a deux semaines. Un employé du parc d’attractions Splash n Fun a voulu faire du toboggan mais il a été projeté à l’extérieur et a atterri trois mètres plus bas sur le sol bétonné. Il a été admis à l’hôpital mais son cas n’est pas jugé grave, heureusement. Kreshan Ramjuttun, l’Assistant Head of Operations du parc, que nous avons contacté, dit ne pas être au courant de l'incident car il était en congé ce jour-là.

Pourtant, c’est lui qui a sanctionné un surveillant même si l’enquête n’est pas encore terminée, selon le Head of Operations, Kamal Nundloll, qui nous a d’ailleurs référé au CEO du SIT, Dinesh Babajee. Il dit ne pas avoir le statut pour parler à la presse. Dinesh Babajee, de son côté, nous a sèchement déclaré que nous n’avons pas le droit de lui parler et  nous a dit qu’il n’y a eu aucun accident au parc de Belle-Mare avant de raccrocher. Pourtant, cet accident a bien eu lieu.

Mais comment ? Selon un employé, en fait, deux de ses collègues se sont laissé tenter par une glissade sur le Giant Slide car il faisait très chaud. «Le problème, c’est qu’après le premier partant, le second n’a pas attendu le délai requis de 20 secondes pour se laisser glisser. Toute l’eau soulevée par le passage du précédent glisseur n’a pas eu le temps de redescendre et est restée sur les parois, ce qui a pu provoquer la “sortie de route” du second glisseur», dit-il.

Manque de visibilité

«D’où l’importance de respecter les consignes de sécurité. Il est possible aussi que le jeune ne se soit pas tenu comme il fallait, c’est-à-dire, les pieds joints en avant et les mains derrière la tête. Toute autre posture est dangereuse et peut causer un dérapage surtout si de l’eau subsiste sur la paroi», explique-t-il.

Alors que la direction rejette la responsabilité sur un surveillant, on nous signale que ce dernier n’avait en fait pas assez de visibilité sur ce toboggan car il en supervisait deux en même temps. «C’est la réduction du nombre de surveillants de 50 à 39 qui en est la cause», nous dit un employé, qui ajoute : «Covid ou pas Covid, on ne badine pas avec la sécurité.» Ce qui l’indigne encore plus, c’est que l’on a décidé de réduire le nombre de surveillants alors que le nombre et la rémunération du personnel administratif et des dirigeants n’ont pas été revus durant ces temps difficiles. Et il parle de l’absence de qualifications de certains dirigeants du parc…

Nous voulions demander à Dinesh Babajee si les personnes responsables du parc possèdent bien les qualifications requises pour ce type d’établissement qui nécessite non seulement des connaissances de gestion humaine et logistique mais surtout techniques, comme il est recommandé (Voir ci-contre tableau du site zippia.com/aquatic-facility). Mais, comme évoqué plus haut, il ne veut pas s’adresser à la presse…

Qui est Dinesh Babajee ?

<p>Candidat battu de l&rsquo;alliance Lepep au n<sup>o</sup> 14 en décembre 2014, il obtiendra comme&nbsp;prix de consolation&nbsp;sa nomination comme directeur général de&nbsp;Rose-Belle Sugar Estate (RBSE). En décembre 2016, une lettre anonyme atterrit à l&rsquo;ICAC alléguant qu&rsquo;il ne détient pas les qualifications requises pour exercer comme directeur général. Après le début de l&rsquo;enquête, il prend un mois de congé maladie mais il reprendra le chemin de RBSE en janvier 2017. Il fera encore parler de lui en août 2018 quand il suspendra un employé de l&rsquo;établissement sucrier. Et quand Arvind Boolell tentera d&rsquo;intervenir, une mesure de précaution sera enregistrée contre ce dernier au poste de police.</p>