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VTT – Formation des jeunes: une école opérationnelle dans l’ouest depuis septembre

28 octobre 2020, 15:47

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VTT – Formation des jeunes: une école opérationnelle dans l’ouest depuis septembre

Elle veut transmettre sa passion aux plus jeunes. C’est la raison pour laquelle Sarah Smither a lancé une école de cyclisme (ndlr : pour l’apprentissage du VTT plus précisément) dans l’ouest de l’ile. La structure opère depuis le 1er septembre dernier à Les Salines Pilot, Rivière Noire. Les enfants sont répartis en deux  groupes différents, soit les 5-7 ans et les 8-10 ans, et les leçons se tiennent les lundis et les mardis.

Sarah Smither est issue d’une famille au sein de laquelle le vélo occupe une place prépondérante. Pour cause, elle est la sœur de Yannick et Christophe Lincoln des cyclistes que l’on ne présente plus. Elle gère aussi le magasin de cycles Le Bike fondé par son père, Bernard.

«L’idée de mettre en place cette école de vélo est venue progressivement. J’ai réalisé qu’il n’y avait pas vraiment de relève au niveau du VTT. J’ai connu la bonne ambiance d’une école de cyclisme quand j’étais enfant au sein du Vélo club des Jeunes (VCJ) à Curepipe et je voulais partager ma passion avec les plus jeunes. J’ai sollicité Guy L’Espérance qui me donne un bon coup de main. Je demande aussi conseil à Yannick (Lincoln)», indique Sarah Smither.

Une trentaine d’enfants âgés entre 5 et 10 ans se sont inscrits à l’école de VTT lancée par Sarah Smither. 

«J’ai la chance d’habiter non loin des Salines Pilot, un formidable terrain de jeu. La démarche a été bien appréciée parce qu’en l’espace de deux semaines, nous sommes passés de 5 enfants à 30», se réjouit notre interlocutrice.

Au programme des leçons, figurent des jeux d’adresse, le slalom, apprendre à rouler en groupe, passer les vitesses, freiner et faire des ballades dans les environs des Salines. «J’essaye d’innover à chaque fois pour que les enfants prennent du plaisir», confie Sarah.

«Mon rêve est que des écoles soient mises en place dans différentes régions de l’ile et que l’on puisse organiser des compétitions entre elles tous les mois. En tout cas, j’encourage ceux qui le peuvent à lancer des initiatives similaires», fait-elle ressortir.

Espérons que cette initiative puisse créer une émulation afin que l’on puisse créer une vraie pépinière car l’avenir de ce sport en dépend.