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Élections villageoises: «Desam», lance un Husnoo peu convaincant

26 septembre 2020, 22:00

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Élections villageoises: «Desam», lance un Husnoo peu convaincant

L’échéance approche et l’impatience grandit dans les villages, qui attendent depuis deux ans pour élire leurs conseillers. Le Covid-19 servira-t-il de prétexte pour un nouveau renvoi ? On devrait bientôt être fixé.

Profitant de la présence du ministre des Administrations régionales, Anwar Husnoo, à Daruty, PetitRaffray, samedi dernier dans le cadre de la campagne de nettoyage, un habitant de Goodlands, en présence de plusieurs conseillers de ce village du Nord, lui a demandé la date de la tenue des élections villageoises. «Desam», a lancé le ministre, sans toutefois convaincre personne. Un conseiller du village a voulu obtenir plus de précisions, mais le ministre a vite abordé d’autres sujets. Il affirme que le ministre n’a persuadé personne quand il a mentionné ce mois.

Toutefois, à travers son service de presse, le ministre a indiqué qu’il n’a jamais donné de précision, soulignant que c’est le Premier ministre qui décidera de la date. En effet, à mesure que la fin de l’année approche, les conseillers des 130 villages se posent des questions sur la tenue de ce scrutin, qui, d’après la loi, devrait avoir lieu au plus tard le 31 décembre de cette année. Ces élections étaient prévues en 2018, soit six ans après les dernières qui ont eu lieu en décembre 2012. Mais le 28 novembre dernier, le gouvernement a apporté des amendements à la Local Government Act pour renvoyer ces élections à 2020.

Cependant, comme aucune somme n’a été avancée dans le dernier Budget pour la tenue de ce scrutin, le doute s’est installé parmi les conseillers et les nombreux villageois qui évoquent le laisser-aller au niveau de la gestion de leurs villages. En tout cas, si le gouvernement prend comme prétexte la pandémie du Covid-19 pour renvoyer ces élections une nouvelle fois, il devra proposer de nouveaux amendements au début de novembre.

Sinon, il se trouvera dans l’obligation de demander à la commission électorale d’émettre le writ pour la tenue de ces élections, qui, après cet exercice, devront alors se tenir dans les 30 à 90 jours.