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PNQ: les premiers contacts avec Wakashio ont eu lieu une heure avant l’échouement
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PNQ: les premiers contacts avec Wakashio ont eu lieu une heure avant l’échouement
Ce n’est qu’à partir de 18h15 le samedi 25 juillet, soit une heure avant l’échouement du Wakashio, que les garde-côtes nationaux ont tenté de contacter le capitaine du vraquier. Pourtant, celui-ci est entré dans la zone économique du pays depuis le 23 juillet. C’est ce qui ressort de la réponse de Pravind Jugnauth lors de la Private Notice Question, ce vendredi 28 août. La NCG a tenté de contacter le capitaine à cinq reprises et c’est à 20h10 qu’il a finalement donné signe de vie et a fait comprendre qu’il avait perdu le contrôle du vraquier.
Pravind Jugnauth a aussi justifié la raison pour laquelle aucun des six hélicoptères de la police n’ont pas été déployé. «Seul le Dhruv aurait pu être dépêché mais malheureusement, l’appareil était en maintenance». Le chef du gouvernement a aussi réitéré le fait que les conditions météorologiques n’ont pas permis de déployer les Fast Interceptor Boats de la NCG. Il maintient que le gouvernement a pris «toutes les initiatives requises» pour limiter les dégâts.
Pourquoi le déversement d’huile n’a pas été anticipé ? A cette question, Pravind Jugnauth a choisi de renvoyer le blâme sur la SMIT Salvage team comme l’avait fait le ministre Sudheer Maudhoo. «L’équipe comprend des experts internationalement réputés et c’est eux qui nous ont dit la cale d’huile était sécurisée sur une partie supérieur du vraquier. Nous n’avons fait que suivre leurs conseils».
En ce qui concerne les propos du ministre Sébastien Lecornu tenus devant la presse réunionnaise, Pravind Jugnauth a expliqué que ce qu’il a dit pouvait être sujet à «différentes interprétations».
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