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Marée noire: les demandes d’Eco-Sud pour plus transparence des autorités non retenues
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Marée noire: les demandes d’Eco-Sud pour plus transparence des autorités non retenues
En conférence de presse ce mardi 25 août, Sébastien Sauvage d’Eco-Sud, a confirmé que l’ONG se retire du National Crisis Committee mis sur pied dans le sillage du naufrage du Wakashio et de la marée noire. Il a rappelé les demandes d’Eco-Sud : qu’une consultation nationale soit établie au sein d’un comité présidé par un non-politicien et qu’il y ait plus de transparence en ce qui concerne le processus de prise de décision. Or, jusqu’à l’heure, personne ne sait qui décide ni si les avis des experts sont soumis au moins à des débats contradictoires. «C’est lamentable que les autorités n’aient pas accepté nos demandes.» Personne du gouvernement n’a même daigné leur donner la raison de ce refus.
D’autre part, la collaboration d’Eco-Sud avec les experts des Nations unies se passe très bien. Ils prennent en considération les avis de l’ONG.
Cependant, Sébastien Sauvage a tenu à souligner qu’Eco-Sud continuera à travailler pour le nettoyage et la réhabilitation des sites affectés par le déversement d’hydrocarbures du vraquier.
Le militant écologiste a aussi regretté que la Mauritius Port Authority (MPA) n’ait remis que 300 mètres de barrage flottant à la National Coast Guard alors qu’elle en avait pour 1000 mètres. La MPA l’avait annoncé hier matin : elle se doit de conserver un strict minimum au port au cas où il y aurait eu un accident semblable à Port Louis. «Je ne comprends pas cette logique de réserver les équipements pour un désastre qui ne s’est pas produit, en refusant ces mêmes équipements pour une catastrophe qui a déjà lieu», a-t-il dit en substance.
Eco-Sud participera à la marche du 29 août, a aussi annoncé Sébastien Sauvage. «J’espère qu’il y aura une forte participation du public et que ce sera une manifestation pacifique.»
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