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Arvin Boolell porte plainte contre le speaker et la Clerk

22 août 2020, 12:04

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Arvin Boolell porte plainte contre le speaker et la Clerk

Le leader de l’opposition contre-attaque. Représenté par Mes Sanjay Bhuckory et Milan Meetarbhan, avocats, et Feroza Maudarbocus-Moolna, avouée, Arvin Boolell a porté plainte contre le speaker de l’Assemblée nationale, Sooroojdev Phokeer, et la Clerk Safeena Muhammad Lotun, en Cour suprême, hier, vendredi 21 août. Cela, après que les prévenus ont interdit l’accès à son bureau, situé dans l’enceinte de la Government House, aux journalistes invités à assister à une conférence de presse, le 13 août. 

Le même jour, sur les ondes d’une radio privée, la Clerk avait soutenu que le principal concerné n’a le droit d’animer de conférence de presse uniquement les jours que siège le Parlement, et que celle-ci devait être restreinte aux sujets liés aux fonctionnements de l’Assemblée nationale. Elle a aussi affirmé qu’un protocole en ce sens a été mis en place quelques semaines de cela, et qu’Arvin Boolell en avait pris connaissance. 

Le 17 août, Safeena Muhammad Lotun a aussi informé le leader de l’opposition que le speaker explorait la possibilité de relocaliser son bureau. Une démarche que le plaignant qualifie de «colourable device». Dans sa plainte, le leader de l’opposition demande à la Cour suprême de déclarer que ces actions sont en violation avec les articles 1, 12(1) et 73(1) de la Constitution. Il souhaite que la cour déclare que la décision «contestée» de relocaliser son bureau de «nugatory» et sans aucun effet. 

Arvin Boolell demande aussi à la justice d’empêcher les défendeurs d’interférer dans le «peaceful and quiet enjoyment» dudit bureau. Autre requête : empêcher les prévenus, à travers leurs agents et préposés, de refuser l’accès aux invités du plaignant, dont les membres de la presse, dans l’exercice de ses fonctions constitutionnelles. Le leader de l’opposition réclame également que la Cour ordonne au speaker et à la Clerk de ne pas relocaliser son bureau et de maintenir l’occupation et l’utilisation continue là où il se trouve, car c’est un droit acquis attaché à ces fonctions. Et finalement, Arvin Boolell estime que si les prévenus sont en train d’aller de l’avant avec l’intention «illégale» de bouger son bureau en dehors du Parlement, que celui-ci soit restitué à sa place.