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Affaire Landscope: Gérard Sanspeur repart libre du CCID

28 juillet 2020, 09:45

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Affaire Landscope: Gérard Sanspeur repart libre du CCID

Son arrestation éventuelle était dans l’air, mais Gérard Sanspeur est ressorti libre et souriant des locaux du Central Criminal Investigation Department (CCID), hier, lundi 27 juillet. L’ex-Senior Advisor au Bureau du Premier ministre a été entendu à la suite d’une plainte de la Chief Executive Officer (CEO) de Landscope Mauritius Ltd, Naila Hanoomanjee. Cette dernière l’accuse de diffamation. 

Dans sa plainte à la police contre l’ancien président du conseil d’administration de Landscope, la CEO a fait référence à des allégations de transactions foncières illégales contre elle parues dans la presse et sur les réseaux sociaux. Elle considère celles-ci comme «graves» et «fausses». 

Gérard Sanspeur avait dit que deux terrains appartenant à l’État, valant environ Rs 8 milliards, allaient être transférés à deux sociétés par Landscope, en 2019, n’était-ce son intervention en tant que chairman d’alors de l’organisme gouvernemental. Il avait réclamé ni plus ni moins la révocation du board et celle de Naila Hanoomanjee. 

Hier, aux Casernes centrales, il a été interrogé pendant plus de trois heures. Il a ensuite été autorisé à rentrer chez lui. Il est représenté par Mes Gavin Glover et Antoine Domingue, tous deux Senior Counsels. «Monsieur Sanspeur est libre de partir chez lui. Il reste à la disposition du CCID pour tout autre complément d’enquête si nécessaire», a déclaré Me Gavin Glover, après leur sortie des Casernes centrales. Selon nos sources, Gérard Sanspeur a démenti les allégations de diffamation portées contre lui. «J’avais tout simplement partagé un article de presse sur ma page Facebook», a-t-il déclaré. 

D’après nos informations, c’est un avis du State Law Office (qui avait qualifié les deux transactions foncières de potentiellement illégales si elles devaient se concrétiser), qui a mis hors d’affaire Gérard Sanspeur. Ironiquement, c’est Naila Hanoomanjee elle-même, qui aurait produit ce document dans sa plainte. 

Contacté par l’express, Gérard Sanspeur a refusé de commenter l’affaire. Mais dans son entourage, on laisse entendre qu’il compte désormais passer à l’action. À suivre.