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Volley-ball – Post covid-19: les clubs reprennent l’entrainement mais restent dans le flou
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Volley-ball – Post covid-19: les clubs reprennent l’entrainement mais restent dans le flou
Plusieurs clubs de volley-ball ont repris le chemin de l’entrainement après la levée du confinement. Certains le feront incessamment. Toutefois, ils ont du mal à mettre en place un plan de travail dans la mesure où peu de détails ont filtré quant à la reprise des compétitions. L’Association mauricienne de Volley-Ball (AMVB) a annoncé le début des championnats pour la fin de septembre mais les entraineurs se demandent quelle sera la durée exacte de la compétition et selon quelle formule elle sera disputée.
Les filles du Quatre-Bornes VBC étaient impatientes de reprendre l’entrainement après près de trois mois de confinement. «Dès le déconfinement total annoncé le 15 juin, l’équipe a repris l’entrainement. Nous avions pris le soin d’adresser une demande à la municipalité de Quatre-Bornes un peu avant pour bénéficier du gymnase (ndlr : Navin Soonarane à Ebène)», confie Cristelle Parsooramen, Team Manager de l’équipe triple championne de la zone 7.
«Nous avons trois sessions par semaine, soit les lundis, mercredis et vendredis de 20h à 22h mais elles se déroulent au ralenti parce que nous n’avons pas d’objectif réel pour l’heure. Nous avons appris que le championnat allait débuter fin septembre mais nous n’avons pas plus de détails. On ne sait pas trop comment se préparer. En raison des contraintes professionnelles, certaines joueuses ne peuvent être présentes à toutes les séances. Mais pour l’heure, on se contente de retrouver les sensations, le contact avec le ballon, travailler l’aspect physique. Après deux mois et demi, les filles avaient surtout hâte de se revoir», explique Cristelle Parsooramen. Notre interlocutrice ajoute que pendant le confinement, les joueuses ont gardé la forme. Des sessions se tenaient à travers la plateforme de communications vidéo Zoom. «Nous avons aussi bénéficié de l’apport d’un préparateur physique, d’une psychologue, d’un physiothérapeute et d’une spécialiste de la médecine du sport. Le confinement était un moment difficile et il fallait préparer les filles à la reprise», dira encore la Team manager.
Les deux équipes du Buswell VBC ont également repris l’entrainement une fois les restrictions sanitaires levées. «Nous avons repris l’entrainement depuis le 17 juin. Les mesures sanitaires sont respectées. Le préposé au gymnase du Quorum prend la température des joueurs à leur arrivée et du gel hydroalcoolique est mis à disposition. Pour le moment, nous avons deux séances pour l’équipe masculine, les mercredis et vendredis et une pour les filles le samedi. Mais nous avons beaucoup de travail à faire même si pendant le confinement, nous avons eu des sessions à travers Zoom. Normalement, nous avons aussi des séances en plein air sur le terrain Henry Buswell mais avec le froid en ce moment, je préfère ne pas exposer les joueurs. Je pense que d’ici aout, nous allons passer à quatre séances par semaine pour les deux équipes et nous essaierons de disputer des test-matches pour retrouver le rythme de la compétition. A un moment, il faudra aussi diminuer l’intensité. Une décision sera prise en fonction de la durée du championnat. Il faudra donc savoir d’abord quelle formule sera proposée par la fédération», explique l’entraineur Wincy Dedans.
Jauger la forme physique
Du côté du Faucon Flacq Camp Ithier VBC, le coach Deepak Aungnoo avoue qu’il est un peu dans le flou n’ayant pas d’informations précises quant à la formule qui sera adoptée pour le championnat ni sa durée. «Nous n’avons que très peu de détails quant à la reprise du championnat. C’est le flou. Il est nécessaire de planifier les entrainements et pour cela il faut savoir selon quelle formule il sera disputé. Il faut avoir une approche scientifique et penser à la récupération des joueurs et éviter la saturation», indique-t-il. Pour le coach flacquois, la première des choses sera de jauger le niveau physique de ses protégés. «Nous aurons trois séances d’entrainement au gymnase de Bon Accueil. Les joueurs ont déjà effectué un travail physique chez eux pendant le confinement et désormais, il ne faudra pas brûler les étapes. Les joueurs retrouveront le contact avec le ballon et je les laisserais monter en puissance», explique Deepak Aungnoo qui caresse le rêve de gouter de nouveau au titre de champion cette saison.
Les champions de Maurice en titre, les Trou-aux-Biches Sharks, n’ont eux pas encore débuté les entrainements. La raison étant que les gymnases dans lesquels leurs séances d’entrainement se déroulent ne sont pas disponibles. L’équipe s’entraine dans des gymnases de collèges d’Etat et ont été reconvertis en salles de classe depuis la reprise post coivd-19. «Nous ne savons pas jusqu’à quand cette situation va durer et nous allons nous essayer de trouver une alternative. Car le plus vite nous commençons les entrainements, le mieux ce sera pour l’équipe», indique l’entraineur Dharmen Gundowry. Celui-ci avait demandé à ses joueurs d’effectuer des exercices de coordination et de la musculation chez eux depuis plusieurs semaines déjà afin de posséder une base avant la reprise de l’entrainement collectif. Si tout se passe bien, les Sharks démarreront leurs entrainements autour de la mi-juillet et auront trois sessions hebdomadaires. «Je travaille selon le principe que la préparation doit se faire en trois phases, soit la préparation générale, la préparation spécifique et l’affut compétition. Lors de cette dernière phase, on se rapproche des réalités du terrain», précise-t-il.
Il s’agira donc à chacun de se remettre en forme d’abord avant d’atteindre sa vitesse de croisière et être prêt à affronter la compétition d’ici deux mois et demi environ.
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