Publicité

Espagne: encore grâce à un pénalty, le Real file vers le titre

5 juillet 2020, 21:45

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Espagne: encore grâce à un pénalty, le Real file vers le titre

Des pénaltys pour un titre : pour la 3e fois depuis la reprise de la Liga, le Real Madrid s’est imposé grâce à un pénalty de Sergio Ramos dimanche 1-0 à Bilbao pour la 34e journée, et relègue le FC Barcelone, qui affronte Villarreal en soirée (22h00, 20h00 GMT), à sept points.

Real Sociedad, Getafe, et désormais Bilbao : lors de ces trois matches-clé, les Madrilènes ont fait jouer leur froid réalisme par leur indéboulonnable capitaine Sergio Ramos (34 ans), auteur dimanche de son 10e but de la saison en championnat d’Espagne (73e), qui emmène dans son sillage la Maison blanche vers un 34e titre de Liga de son histoire.

Et comme après la victoire contre la Real Sociedad, ce succès basé sur un pénalty litigieux risque de faire hurler la presse catalane... Mais à quatre journées de la fin du championnat, la cote devient très élevée pour le Barça.

Zidane, «fatigué»

«Je suis fatigué. On dirait que tous les matches que l’on gagne, c’est uniquement grâce aux arbitres. Il faut respecter ce que font les joueurs sur le terrain. L’arbitre est allé revoir l’action, et il a sifflé pénalty parce qu’il y avait pénalty», a sèchement clarifié Zidane en conférence de presse d’après-match.

C’est une avance rarement vue que les hommes de Zinédine Zidane comptent désormais sur le rival catalan : avant son déplacement à Villarreal, une autre équipe candidate aux places européennes, ce dimanche soir à 22h00 locales (20h00 GMT), le Barça, en pleine crise et en délicatesse avec son jeu, se retrouve à sept points du leader madrilène.

Un retard que l’on ne voit pas comment les coéquipiers de la superstar Lionel Messi pourraient combler, tant ils semblent perdus et tant le Real semble concentré sur son objectif de titre.

Pour Zinédine Zidane, qui s’obstine à répéter que son équipe «n’a encore rien gagné» et à égrainer le nombre de matches restants en les qualifiant de «finales» avant chaque rencontre, le déplacement dans cette cathédrale San Mames à huis clos représentait la dernière grosse affiche avant une fin de calendrier en pente douce, contre Alavés, Grenade, Villarreal et Leganés.

«Beaucoup de fierté, de joie»

Sans Eden Hazard (touché à sa cheville droite) et Raphaël Varane (préservé après son choc aux cervicales jeudi contre Getafe), le Real a tout de même accroché les précieux trois points de la victoire, en suivant le tempo dicté par un Ramos inébranlable, auteur de cinq buts en sept matches depuis la reprise, le 11 juin.

Mais heureusement que la fin de saison, le 19 juillet, pointe déjà pour les Madrilènes, car les hommes en blanc ont de plus en plus de difficultés à faire la différence : après ses larges succès 3-1 et 3-0 respectivement contre Eibar et Valence pour son retour à la compétition, le Real a gagné ses trois derniers matches, contre l’Espanyol Barcelone, Getafe et donc Bilbao, sur le plus petit des scores (1-0).

«J’ai beaucoup de fierté, de joie pour les joueurs, parce que ça fait sept victoires en sept matches, ce n’est pas anodin, a encore résumé Zidane. On est vraiment solides. Offensivement, il nous manque encore certaines choses, mais on ne va pas faire la fine bouche. Ca part de la base, de notre défense, et sur ce plan-là, on est en train de faire quelque chose d’extraordinaire. Après, on sait très bien qu’à un moment ou un autre, on va avoir des occasions. (...) Si on est fort défensivement, on arrive toujours à faire la différence».