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Complexe sportif de Côte-d’Or: Jean-Pierre Sauzier (président de MMIL), «Les dossiers les plus importants passés en revue»

22 mai 2020, 14:24

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Complexe sportif de Côte-d’Or: Jean-Pierre Sauzier (président de MMIL), «Les dossiers les plus importants passés en revue»

Récemment nommé président du conseil d’administration de Mauritius Multisports Infrastructure Ltd (MMIL), organisme responsable de la gestion du complexe de Côte-d’Or, Jean-Pierre Sauzier a déjà entamé le travail avec ses principaux collaborateurs en vue de la reprise des activités une fois que le couvre-feu sanitaire sera levé. «Je viens de prendre mes fonctions dans une situation assez particulière pour ne pas dire difficile et la première chose que j’ai faite a été de me mettre en phase avec les responsables du complexe de Côte-d’Or dont Sarah Rawat-Currimjee et le chef de cabinet du ministère des Sports, Maubarak Boodhun, qui sont des membres très actifs du board mais aussi le Chief Operating Officer (COO), Ben Hiddlestone», confie d’emblée Jean-Pierre Sauzier.

C’est ainsi que depuis début avril, le nouveau président de MMIL se rend deux fois par semaine sur le site de Côte-d’Or. «J’ai évidemment les autorisations requises pour me déplacer sur le site du complexe deux fois par semaine et j’ai ainsi pu effectuer des visites de reconnaissance des différentes infrastructures existantes. Je travaille, pour le moment, avec une équipe réduite mais performante», indique notre interlocuteur.

«Nous avons monté, avec le COO, un cockpit committee qui se réunit tous les mardis pour passer en revue tous les dossiers importants. Ceux-ci sont la maintenance, les urgences immédiates, la gestion du personnel, les structurations et restructurations et bien évidemment, la situation financière», fait ressortir Jean-Pierre Sauzier.

S’agissant de la situation financière, le chairman de MMIL est bien évidemment conscient que nous vivons des temps difficiles et qu’il est essentiel de faire le point sur le processus de fonctionnement de l’organisme. «Il y a des choses qui doivent être modifiées, d’autres améliorées. Nous devons revoir les contrats que nous avons avec les organismes extérieurs et les reconduire si besoin», dit encore celui qui a occupé le poste de directeur exécutif du Comité d’organisation des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) de 2019.

D’autre part, les travaux sur la piste d’athlétisme du complexe n’ont pas été complétés. Depuis le début du confinement, ils sont à l’arrêt. «J’ai demandé un rapport complet sur ces travaux. Pour l’heure, il m’est impossible de dire quel pourcentage des travaux ont été complétés et ce qui reste à être fait de façon précise. Il se trouve que des ingénieurs étrangers suivaient ces travaux et qu’en raison de la situation sanitaire, ils ont regagné leurs pays. On ne sait pas quand ils pourront revenir à Maurice pour que les travaux redémarrent», observe notre interlocuteur.

Jean-Pierre Sauzier va, avec le soutien du conseil d’administration de MMIL, monter un dossier avec les avantages et bénéfices que le complexe de Côte-d’Or peut apporter. «Il existe d’innombrables rencontres internationales qui sont organisées dans le monde sportif. Ce que nous voulons c’est que Côte-d’Or puisse en accueillir certains. Nous allons mettre en perspective les événements potentiels qui pourraient être organisés dans le complexe», laisse-t-il entendre. Cette question occupera une bonne place dans les discussions qui auront lieu lors d’une réunion du board de MMIL qui va se tenir au tout début de juin.

En principe, le premier événement sportif international que le complexe de Côte-d’Or devrait accueillir après le confinement, est le tournoi de squash sponsorisé par la firme Necker en août prochain. Mais selon Jean-Pierre Sauzier, il est encore trop tôt pour confirmer sa tenue. «Je pense qu’il est prématuré de se prononcer sur la tenue du tournoi de squash au Palais des Sports de Côte-d’Or. Il faudra d’abord que la situation se stabilise. Cela dépendra aussi de la capacité de Necker à maintenir son parrainage au vu de la situation économique difficile. Il y a aussi les conditions sanitaires à prendre en ligne de compte. De plus, on ne sait pas si les participants étrangers seront en mesure de voyager pour venir prendre part au tournoi. Beaucoup de paramètres entrent en jeu», analyse le chairman de MMIL.

Sur la question concernant le recrutement d’un Chief Executive Officer (CEO) pour diriger le complexe de Côte-d’Or, l’on notera que ce projet est gelé pour l’immédiat. «Un appel à candidatures a, en effet, été lancé en début d’année pour le poste de CEO, mais nous pensons que le moment n’est pas propice pour son embauche. Quand les choses se seront améliorées, nous retiendrons évidemment les meilleurs candidats pour des entretiens avant de faire le choix le plus approprié pour le poste», conclut Jean-Pierre Sauzier.