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Sodnac: elle clame que l’ADSU a mis la main sur des feuilles de thé

11 mai 2020, 15:39

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Sodnac: elle clame que l’ADSU a mis la main sur des feuilles de thé

Sa demande de libération conditionnelle avait été refusée une première fois. Padmini Mundun, provisoirement accusée de trafic de drogue, a contesté ce refus par voie de révision judiciaire. Et, en ce lundi 11 mai, elle a obtenu gain de cause. La Cour suprême a accédé à sa demande et la suspecte a dû s’acquitter d’une caution de Rs 200 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 1 million.  

Padmini Mundun avait soumis un affidavit rédigé par Mes Rajendra Appa Jala et Sanjeev Teeluckdharry, ses hommes de loi. Dans le document, elle a fait valoir qu’elle est mère d’un enfant de trois ans. «Je l’ai confié à un ami. Mais il a tenté de fuguer pour partir à ma recherche. Il souffre beaucoup en mon absence.» Après avoir entendu les plaidoiries, l’ancien chef juge, Eddy Balancy, a rejeté les objections de la police et le nouveau chef juge, Asraf Caunhye, a lu le jugement aujourd’hui.

Les faits remontent au 29 février dernier. Les officiers de la brigade anti-drogue avaient effectué une descente à Sodnac et perquisitionné le domicile de Padmini Mundun. Des «feuilles» qu’ils soupçonnaient d’être de la drogue synthétique, valant Rs 224 000, avaient été saisies. Une somme de Rs 22 500 a également été retrouvée chez la suspecte. 

Cependant, lors de son interrogatoire, celle-ci a argué qu’il ne s’agissait ni plus ni moins que de feuilles de thé et que l’argent retrouvé chez elle représente ses économies.