Publicité

Services gratuits: une quinzaine d’avocats se mettent à la disposition du public

8 mai 2020, 18:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Services gratuits: une quinzaine d’avocats se mettent à la disposition du public

Les affaires juridiques ne s’arrêtent pas bien que le pays soit en confinement. Ils sont une quinzaine d’avocats et d’avoués qui ont décidà de se mettre à la disposition des personnes qui ont besoin d’aide. Alors que la Pro Bono Law Clinic & Victims Support Unit, qui est une initiative de l’ONG Droits humains océan Indien (DIS-MOI) existe bien avant le confinement, son président nous dresse un bilan de ces 50 jours de confinement écoulés.

«Nous avons l’appui d’une quinzaine d’avocats et d’avoués qui nous aident à prodiguer des conseils juridiques gratuits aux personnes vulnérables de la société», confie Me Erickson Mooneapillay de l’association DIS-MOI, qui explique recevoir une dizaine de requêtes par jour. «C’est à travers nos services vers les plateformes en ligne tells que Facebook, Whatsapp et Skype ou sur le numéro 5 432-0374, que les gens nous sollicitent. Ce sont nos avocats volontaires qui vont traiter les dossiers en ordre prioritaire», poursuit notre interlocuteur, précisant que les hommes de loi qui travaillent gratuitement sont des anciens du barreau, des avocats et avoués d’expérience tels que Mes Rama Valayden et Roshan Rajroop ainsi que des  avocatsfrais émoulus des université, comme Me Bhavish Budhoo, entre autres.

Pour Me Erickson Mooneapillay, leurs compétences  sont diverses et variées. «Beaucoup d’entre eux sont des experts dans leurs champs respectifs.»

Quid de l’objectif de cette association ? Elle a pour but d’assurer un service essentiel en termes de conseils juridiques dans ces moments difficiles, explique l’homme de loi. Il dit avoir noté une hausse dans les demandes d’aide des personnes qui sont victimes de torture de la police, de violences domestiques, ceux qui perdent leurs emplois ou qui font face à des demandes exagérées de leur propriétaire. «Ces disputes légales vont malheureusement augmenter dans les mois qui viennent et nous avons pour mission d’alléger leurs peines au mieux de nos capacités», affirme ce membre du barreau.