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Bérenger sur le Covid-19: «Une confusion totale et dangereuse sur les tests»

28 avril 2020, 09:21

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Bérenger sur le Covid-19: «Une confusion totale et dangereuse sur les tests»

Le leader du MMM a commenté les tests effectués pour dépister le Covid-19 et la rentrée parlementaire annoncée pour le 5 mai dans un post sur Facebook ce mardi 28 avril. «Bizin koné komié test pé fer et ki kalité test», soutient-il.

Il explique qu’il y a des incohérences dans les chiffres donnés par le gouvernement. Selon lui, le 24 avril, le Conseil des ministres avait indiqué que 12 835 tests avaient été effectués. Par la suite, le Premier ministre avait indiqué que les tests pour les frontliners devaient démarrer le 24 avril.
35 000 personnes sont concernées. 

«Mais dans le cas des frontliners ce sont des rapid tests qui sont effectués et non le PCR. Les rapid tests coûtent moins cher mais ce sont seulement des screening tests. Ces tests ne sont pas validés par l’Organisation mondiale de la santé», affirme-t-il. 

Autre incohérence, dit-il : le 8 avril, le porte-parole du gouvernement, le Dr Zouberr Joomaye, a soutenu que le pays va effectuer plus de 1 000 tests PCR par jour. Or, «encor pé fer moins ki 600 tests». 

Pour Paul Bérenger, le gouvernement doit clarifier les faits. «Dir nou si frontliner pou fer rapid test et pa PCR. Dir nou si la population en general pou subir tests PCR mais rapid tests dans certains cas.» 

Au chapitre du Parlement, il a déploré l’opacité dans laquelle cette reprise a été annoncée pour le 5 mai. «Les leaders des partis d’opposition n’ont pas été consultés, l’on ne sait pas combien de temps cette séance durera ni combien d’intervenants il y a aura pour les débats sur les projets de loi.» D’autre part, a-t-il soutenu, les membres du personnel et les policiers postés au Parlement n’ont pas été dépistés. «Li bon ki parlman rekomens sieze ek nou pa kont tou depute presan mé ti bizin full consultation ek tou leaders partis politiques et eclairsi tout bann point ki mo inn souleve», a-t-il conclu.