Publicité

Terry, Marie-Cléanne, Amy... Ces petits battants

25 avril 2020, 20:30

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Terry, Marie-Cléanne, Amy... Ces petits battants

Ils s’appellent Terry, Marie-Cléanne ou encore Amy. Leur histoire a touché plus d’un. Avec le confinement, leur routine a été perturbée. Soin ou encore opération retardée, ils continuent à garder le sourire et poursuivent leur combat. 

Terry Louise. Ce jeune adolescent de 13 ans représente à lui seul, courage et détermination. Pour cause, les médecins lui ont découvert un grave problème au cœur qui nécessite une transplantation. Il se trouve actuellement en Inde en compagnie de ses parents pour subir cette délicate intervention. Un déplacement rendu possible grâce à l’association Enn Rêve enn Sourir, qui l’aide dans la récolte des fonds et aussi pour le suivi médical.

Karan Juglall, directeur de l’association, explique que le traitement de l’adolescent dans la Grande péninsule coûte Rs 4,5 millions. «Il a besoin d’une machine LVAD qui coûte beaucoup pour rester en vie. D’où le but de demander aux facebookers de nous aider.» Plusieurs personnalités soutiennent Terry sur les réseaux sociaux, notamment le jockey Derreck David, le chanteur Mr Love ou encore le lauréat de la cuvée 2017, Luciano Azor. 

Pour le père de Terry, Josian Louise, le plus dur c’est de voir son fils au plus mal. «Au cours du dernier mois, la santé de Terry s’est détériorée. Il n’arrivait plus à manger et il maigrissait à vue d’œil. Il fallait lui remonter le moral.» Les mots, Josian les trouve toujours même s’il ne peut retenir ses larmes. «Je lui ai dit que nous sommes venus en Inde pour qu’il guérisse. Pour qu’il puisse recommencer à faire du vélo, à jouer au foot ou aller à l’école…»

La petite Marie-Cléanne Papillon a, elle, le sourire aux lèvres. Cela fait un moment qu’elle a quitté les soins intensifs et a été admise dans une salle s’y trouvant. Le confinement a toutefois perturbé la suite de son traitement. Elle ne peut recevoir de visites, même pas de ses parents. Le plus important est que la petite qui respire par elle-même depuis un moment, se porte bien. «Elle aurait dû se rendre en Inde pour une intervention à la colonne vertébrale en mars dernier, mais à cause du confinement, cela n’a pu se faire», explique son père, Ian Papillon. Il faudra à présent attendre que le médecin américain, qui aurait dû opérer la petite, se libère à nouveau. 

Autre petite boule d’énergie qui a aussi retrouvé sa vivacité, est Amy Fanny. Elle aurait dû se rendre à La Réunion pour son rendez-vous mensuel mais Covid-19 oblige, elle a été contrainte de rester à Maurice. La famille est toutefois en contact permanent avec le Dr Mathilde Jeanne, le médecin qui assure le suivi médical d’Amy. «Elle nous a dit d’arrêter la prise de quelques médicaments jusqu’à nouvel ordre.» Toutefois, son père confie que sa famille doit prendre beaucoup de précautions à la maison. «Son système immunitaire est encore fragile. Le rendez-vous à La Réunion était pour le bilan final d’Amy en espérant d’avoir une bonne nouvelle.»