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Pâques: une chasse au «tang» particulière

12 avril 2020, 11:46

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Pâques: une chasse au «tang» particulière

Ce n’est pas le Covid-19 qui empêchera de faire perdurer la tradition pour la fête de Pâques. Du moins, pas pour Mario Villemin, un habitant de Trou-d’Eau-Douce âgé de 33 ans, qui raffole d'un cari de ti-vitesse. Au menu donc pour le déjeuner de ce dimanche pascal : le fameux «salmi de tangue».

«Samem méyer répa Pâques sa. Si péna sa, fet pa bien pasé», confie cet employé de Phoenix Beverages lors d'un entretien téléphonique.

La chasse en cette période de confinement, fait ressortir Mario Villemin, s’est déroulée selon les consignes. Il a pris toutes les précautions nécessaires, dit-il. «Je ne suis pas allé sur de longues portées. Je me suis rendu dans des champs qui se trouvent près de ma maison. Péna personn kan nou alé ver 2-z-er, 3-z-er.»

Aucun habitant n’est allé chasser en groupe cette année, comme c’est le cas normalement, avance-t-il. «Tout a été fait individuellement. Et si une personne fait bonne chasse, elle partage  le tandrac avec ses amis. Samem pli gran boner sa. Tou dimounn gagn so ti kari.»

Aujourd’hui, Mario Villemin préparera «un bon salmi  de tangue» pour le déjeuner. «Rien que d’y penser, j’en ai déjà l’eau à la bouche…» dit-il