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Injonction contre la fermeture des frontières: affaire renvoyée au 23 mars

21 mars 2020, 10:30

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Injonction contre la fermeture des frontières: affaire renvoyée au 23 mars

L’affaire portant sur la demande d’injonction déposée par le constitutionnaliste Rajen Narsinghen a été entendue hier, vendredi 20 mars, devant la juge Karuna Gunesh-Balaghee siégeant en référé à la Cour suprême.

La Parliamentary Counsel Me Pramita Goordyal-Chittoo, qui représente le Premier ministre, a demandé du temps pour pouvoir communiquer la position de Pravind Jugnauth. Ce dernier devra indiquer si une solution pratique pourra être apportée dans le cas des Mauriciens qui souhaitent fouler le sol mauricien mais qui demeurent en transit, coincés entre deux aéroports. 

Ce qui d’ailleurs a commencé à être fait à la suite de la conférence de presse de Nando Bodha et de l’autorisation d’atterrissage à trois vols d’Air Mauritius.

L’affaire a été renvoyée au lundi 23 mars. Sollicité, Rajen Narsinghen estime que c’est dommage que le Premier ministre n’ait pas été joignable pour rassurer ces Mauriciens qui ne peuvent rentrer au pays. «Il a envoyé un représentant légal en cour. Ce qui veut dire qu’il aurait dû donner toutes les instructions nécessaires. Du coup, ma fille doit attendre jusqu’à lundi !», s’indigne notre interlocuteur. Rajen Narsinghen estime que «la décision de ne donner aux Mauriciens qu’un préavis de 12 heures pour rentrer est impraticable, déraisonnable, irrationnelle, arbitraire et illégale». 

Selon lui, un délai supplémentaire devrait être accordé à ceux qui voudront rentrer de l’étranger, dont sa fille qui étudie à l’université de Northumbria, en Angleterre. 

Comme celle-ci, ils sont des dizaines à squatter les aéroports de Turquie, de France, des Émirats arabes unis et de Johannesburg.