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Covid-19: Padayachy annonce ses mesures de soutien ce vendredi
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Covid-19: Padayachy annonce ses mesures de soutien ce vendredi
Renganaden Padayachy monte au créneau ce vendredi 13 mars après-midi, pour dévoiler les mesures de soutien qui viendront soulager les secteurs, sérieusement affectés par les conséquences économiques négatives du Covid-19. Réussira-t-il à créer l’impact après son mutisme sur les grands enjeux économiques depuis son élection et de son réveil brutal par l’urgence économique de cette épidémie, devenue aujourd’hui une pandémie ?
Le ministre des Finances vient compléter les mesures monétaires de la Banque de Maurice qui a réduit de 50 points de base le taux repo (il est passé de 3,35 % à 2,85 %) mardi dernier à l’issue de la réunion du Monetary Policy Committee. Une démarche visant à atténuer des perturbations des activités des principaux secteurs économiques (tourisme, aviation, manufacture et commerce, etc.) causées par cette pandémie.
Contrairement au stimulus package du ministre des Finances d’alors, Rama Sithanen, en 2008, suivant la récession économique mondiale, celui qui sera présenté cet après-midi ne sera pas connu sous cette appellation. Renganaden Padayachy a laissé entendre qu’il s’agira ni plus ni moins que d’un ensemble de mesures de soutien destinées aux victimes collatérales de ce virus.
Force majeure
Même si le gouverneur de la BoM soutient que le niveau des réserves en devises étrangères est suffisamment conséquent, soit Rs 274 milliards (USD 7,3 milliards) à la fin de février dernier, pour soutenir l’économie si le Covid-19 se répand, les spécialistes estiment que c’est une solution de facilité.
Même le gouvernement peut y avoir recours en dernier lieu face à une force majeure comme dans le cas de cette pandémie. «Entre la décision d’utiliser les réserves de la BoM pour financer des secteurs dévastés par l’impact économique du coronavirus et celle de rembourser partiellement des dettes publiques, le bon sens plaide en faveur de la première option», insiste l’analyste financier Kevin Teeroovengadum.
Toutefois, ce dernier soutient que l’absence de création des valeurs depuis 2014 ne fait qu’accentuer la panique des dirigeants du gouvernement face à sa marge de manœuvre financière limitée pour soutenir l’économie avec un véritable stimulus package comme certains pays le font actuellement. À l’instar de l’Australie (Rs 422 milliards) ou la Grande-Bretagne (Rs 1 461 milliards) ou de Singapour, toutes proportions gardées évidemment en termes des montants décaissés.
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