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Covid-19: le centre d’isolement à La Ferme provoque la colère

8 mars 2020, 16:00

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Covid-19: le centre d’isolement à La Ferme provoque la colère

Les forces vives de La Ferme s’opposent à l’idée de convertir le centre de santé de la région en un centre d’isolement dans le cadre du Covid-19. Depuis que le centre a été identifié par les autorités, les villageois sont furieux. Ils ont exprimé leur mécontentement lors d’une conférence de presse le samedi 7 mars, à La Ferme.

Les forces vives de cette région avaient déjà animé une conférence de presse dans ce sens le 2 mars dernier. Ils avaient également fait parvenir une pétition à la commission de tutelle. À la suite de quoi, Simon Pierre Roussety avait organisé une réunion avec les villageois au centre de santé de La Ferme deux jours plus tard. Mais, les villageois de La Ferme ne sont pas satisfaits des retombées de cette rencontre.

Teddy Labour, le porte-parole des forces vives, explique qu'à la suite de la rencontre avec Simon Pierre Roussety, le commissaire de la Santé, le comité de village de La Ferme s’est encore une fois réuni pour faire le point sur la question de l’installation d’un centre d’isolement en plein centre de la localité. «Nous refusons et nous n’accepterons pas l’installation de ce centre dans cette localité. Nous saluons l’intention du gouvernement de venir vers nous pour entendre nos doléances après notre pétition. Mais le problème reste entier car les autorités comptent maintenir ce centre d’isolement à Manick et il n’en est pas question», déclare Teddy Labour. Il soutient qu’il existe d’autres endroits plus appropriés pour l'installer. «On nous a fait comprendre que c’est par rapport à la proximité avec l’hôpital. Or il n’y a pas d’hôpital à La Ferme. C’est un centre de santé. Pa fer dimunn krwar lanuit pou lizour. Nous ne sommes pas dupes. Il y a d’autres endroits encore plus près de l’hôpital où ils pourraient installer le centre d’isolement», dit-il. Rajoutant qu’une pétition sera envoyée au ministère de la Santé et au bureau du Premier ministre pour expliquer leur prise de position et leurs craintes. Il explique que, si les autorités persistent dans leur décision, une manifestation n’est pas à écarter.