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Tourisme: le mois de mars s’annonce très difficile, reconnaît Joe Lesjongard

6 mars 2020, 13:30

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Tourisme: le mois de mars s’annonce très difficile, reconnaît Joe Lesjongard

«Nous prenons des décisions au fur et à mesure des situations.» C’est ce qu’a soutenu le ministre du Tourisme, Joe Lesjongard, jeudi 5 mars, lors d’une rencontre avec la presse pour évoquer la tourmente dans le secteur touristique que cause le Covid-19. 

De concert avec divers acteurs du secteur, tels les compagnies d’aviation, l’AHRIM et les tour-opérateurs, le ministère a mis sur pied une cellule de communication pour garder un œil sur la situation globale et trouver des solutions toutes les deux semaines. Cette cellule est également en constante communication avec nos représentants à l’étranger. 

«Le mois de mars s’annonce très difficile pour le secteur touristique», a annoncé le ministre. «Pour ce mois de février, le secteur a connu une baisse de 2 500 touristes par avion par rapport à février 2019 et nous attendons que soient compilés les chiffres pour les bateaux de croisière afin d’avoir un constat plus élargi.» 

Pour les vacances de Pâques, en avril, la cellule a constaté qu’il y aura en effet des baisses d’arrivées de certaines destinations et en conséquent des hausses pour d’autres. Toutefois, le ministre se veut rassurant. «Il y aura certainement des dégâts mais nous ferons notre possible pour les limiter. La situation dans les semaines, voire les mois à venir, est imprévisible. C’est pour cela que nous devons penser à une stratégie post-Covid-19.» 

Package aux Réunionnais

Au-delà de la cellule de communication, le ministère, en collaboration avec la MTPA, a mis en place un comité pour assurer la continuité du secteur touristique durant cette période difficile. «Un représentant de la MTPA s’est rendu à l’île de La Réunion pour présenter un package intéressant aux Réunionnais.» 

Face aux questions de la presse sur la prise de risques d’accueillir des touristes en provenance de France, Joe Lesjongard a fait comprendre qu’aucune décision n’a été prise. «Dans des cas pareils, je fais confiance aux personnes qui prendront les décisions. En attendant, les représentants de l’OMS, des experts et notre cellule de communication suivent de près la situation là-bas.»