Publicité

Polémique au collège du St-Esprit: Lindsay Thomas refuse sa nouvelle affectation, le SeDEC insiste sur la mobilité

29 février 2020, 12:17

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Polémique au collège du St-Esprit: Lindsay Thomas refuse sa nouvelle affectation, le SeDEC insiste sur la mobilité

Le recteur du collège du St-Esprit (CSE), Lindsay Thomas, a dit non à une affectation au St-Esprit de Case Noyale. Il a été convoqué hier au Service diocésain de l’éducation catholique (SeDEC) et la proposition lui a été faite verbalement, selon nos sources. Lors de cette rencontre, Lindsay Thomas a décliné l’offre et a réclamé que cela soit fait de manière officielle, en écrit. Le recteur, toujours en poste au collège de Quatre-Bornes, consultera ses hommes de lois à la réception de la lettre en question.

C’est en octobre 2019 que quatre recteurs, dont Lindsay Thomas, ont été approchés pour cette «mobilité», comme stipulé dans leur contrat d’emploi. Contacté, le responsable de communication du SeDEC, Clive Anseline, le confirme. «Dans leur contrat de nomination, la mobilité est une des conditions attachées. Cela peut intervenir après un mois, un an, deux ans», fait-il ressortir, en nous renvoyant vers un communiqué publié ce jeudi.

Devoir de servir

Le document précise, entre autres, que les recteurs nommés par le SeDEC depuis 2012 ont le devoir de servir dans les établissements où ils sont envoyés. Cela concernerait les recteurs du St-Esprit, St-Esprit Case Noyale, St-Marys, St-Marys West et St-Joseph.

L’express a interrogé Jacques Malié, ancien recteur du collège du St-Esprit, sur cette mobilité mise en avant par le SeDEC. Selon ce dernier, au temps du Bureau de l’éducation catholique (BEC), les recteurs étaient nommés par le chef de l’église catholique et ces recteurs étaient originaires du même collège. «Lorsque j’étais au collège du St-Esprit, il y avait Cyril Leckning et Raymond Rivet. J’ai été nommé en 2000. Mais depuis que le BEC a été restructuré, c’est le SeDEC qui fait des interviews et dresse une short list avant de nommer les recteurs», fait ressortir Jacques Malié. Il ajoute qu’un recteur provenant du collège bénéficie des avantages. «Généralement on devient recteur à la fin de sa carrière. Le recteur connaît ses pairs et a déjà la culture de l’établissement et peut introduire des programmes dans le temps», souligne l’ancien recteur.

Jacques Malié se dit, par ailleurs, triste que le CSE fasse la une des médias pour de mauvaises raisons. Et déplore que cela puisse créer une instabilité au sein de l’établissement.