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Me Anoup Goodary se dit menacé en cour par l’ADSU

21 février 2020, 12:50

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Me Anoup Goodary se dit menacé en cour par l’ADSU

«Je crains pour ma sécurité, celle de ma famille et de mon client. D’où la raison pour laquelle je dépose une ‘precautionary measure’.» Il n’est pas passé par quatre chemins, après, dit-il, avoir reçu des menaces de la part d’officiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) de Rose-Belle, en cour, le 20 février.

L’avocat Anoup Goodary a saisi la police de Piton le même jour pour faire part de ce qui s’est produit lors de la comparution de son client. Selon l’homme de loi, son client, James Pascal Windley, arrêté pour possession de cannabis, avait comparu devant la magistrate Magalie Lambert Henry de la cour de district de Rivière-du-Rempart.

Brutalité policière

«Mon client avait, la veille de sa comparution, été privé de toute visite avec ses hommes de loi. Or, en cour, lorsque la séance a été levée par la magistrate, il a profité de l’occasion pour me confier qu’il a été victime de brutalité policière et a même reçu des menaces de mort au cas où il se plaindrait à la magistrate», raconte Me Goodary.

Toujours selon ses dires, les menaces proviendraient de membres de l’ADSU et du Groupe d’Intervention de la police mauricienne (GIPM). «Lorsque j’ai tenté d’obtenir des instructions de mon client, un habitant de Grand-Gaube, afin de mener mon travail d’avocat, ces officiers m’ont insulté et intimidé en cour et ont même proféré des menaces à mon encontre.»

Estimant qu’il a été privé d’exercer son métier, l’avocat dit craindre un éventuel complot de la part de ces membres de la force policière, dans le but de faire du tort à sa famille, son client et lui-même.