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Une tombe dans sa cour «hante» ses voisins

2 février 2020, 13:35

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Une tombe dans sa cour «hante» ses voisins

Ils lui réclamaient des dommages de Rs 500 000… Des plaignants ont saisi la justice pour contester le fait qu’un de leur voisin a «installé» une tombe au beau milieu de sa cour. Chose qu’ils trouvent inacceptable et dérangeante…  Mais ils ont essuyé un revers en cour intermédiaire la semaine dernière.

Toute cette affaire remonte à novembre 2015, lorsque Louis Guy Nicolas et Marie France Malabar sont partis se recueillir sur la tombe de leur sœur au cimetière. Là, stupeur. La croix sur le sépulcre  portait les initiales de Marie France Malabar. Elle a tout de suite consigné une déposition au poste de police de Curepipe.

Les choses ne se sont pas arrêtées là. Le voisin de Louis Guy Nicolas et Marie France Malabar est Guy Patient, qui est aussi leur beau-frère. Depuis l’affaire des initiales, la relation entre eux s’est détériorée. Un beau jour, frère et sœur découvrent que Guy Patient a construit une «tombe» dans sa cour. «Tous les matins, je pouvais voir cette fosse recouverte d’une dalle qui portait aussi mes initiales MFM» a expliqué Marie France Malabar dans sa plainte. La tombe est restée dans la cour de Guy Patient environ sept mois et selon Marie France Malabar, cette présente a chamboulé sa vie et a eu un effet négatif sur sa santé.

En cour, Guy Patient a concédé que c’est certes pas agréable de voir ses initiales sur une tombe, mais a nié le fait que ces lettres représentent le nom de sa belle-sœur. De plus, il a dit qu’il peine à comprendre comment cette tombe aurait pu causer un quelconque inconvénient à sa voisine puisqu’elle se trouver dans sa cour. Quant à la plaignante, elle a concédé, toujours en cour, que la structure était amovible.

La magistrate elle, a trouvé aucune raison rationnelle qui mène à la conclusion que les initiales «MFM» renvoient au nom de Marie France Malabar. Elle a aussi fait ressortir dans son jugement que la structure était une pierre tombale qui a été construite sur plusieurs mois et qui devait être ensuite transférée au cimetière. 

De ce fait, elle a rejeté la plainte réclamant réparation d’un montant de Rs 500, 000 soutenant que cela ne peut être considéré comme un inconvénient vu que la pierre tombale avait été déplacée.

La partie défenderesse était représentée par Me Anas Rawat.