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Il s’enfuit de la mediclinic de Goodlands - le travailleur chinois: «J’ai paniqué...»

1 février 2020, 21:00

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Il s’enfuit de la mediclinic de Goodlands - le travailleur chinois: «J’ai paniqué...»

Son cas n’avait rien à avoir avec le nouveau coronavirus et il n’avait qu’une simple fièvre. Lui, c’est Yang Shi Bao, un Chinois de 47 ans qui, a mobilisé la police et le personnel de la santé dimanche. En effet, ce superviseur de chantier s’est enfui de la Mediclinic de goodlands où il s’était rendu.

Direction le Nord pour prendre des nouvelles de celui qui travaille depuis décembre sur le projet de tout-à-l’égout à Grand-Baie. Il nous déclare par le biais de son traducteur. «C’est gentil de votre part de me demander de mes nouvelles. Je vais très bien. J’ai repris mon travail comme superviseur.»

Quand on lui demande la raison de sa fuite de la Mediclinic, il sourit. «Après m’avoir ausculté, le docteur voulait me garder sous observation mais je n’ai pas compris. Je suis resté à attendre et j’ai pensé qu’il ne voulait pas me donner de traitement car il y avait une barrière de langage entre nous. Donc je suis parti.»

Nous lui demandons s’il est en contact avec sa famille en Chine et il explique que oui. «Je leur parle tous les jours pour avoir de leurs nouvelles depuis que le coronavirus s’est répandu. Je ne suis pas inquiet car la province où habite ma famille, Anhui, se trouve dans le Nord, très loin de Wuhan. Mais je me sens concerné par ce qui s’y passe.»

L’Assistant Project Manager, Justin Yuan, explique pour sa part qu’il est à Maurice sous contrat d’une durée 43 mois. Il confie qu’il n’a pas peur du virus du moment que sa famille évite les contacts au dehors. «Ils sont en sécurité mais il faut toujours que je reste en contact avec eux. Ma compagnie collabore avec la Wastewater Management Authority pour la Phase 1B du Grand-Baie Sewerage Project, qui doit raccorder 4 500 maisons au réseau de tout-à-égout autour de Péreybère et Cap-Malheureux. Ce projet, financé par la Japan International Corporation Agency et le gouvernement mauricien, est exécuté par un consortium de deux compagnies venant de deux provinces différentes, Anhui et Shui’an, en Chine.»