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Bien-être: sur les traces du yoga du sommeil

28 janvier 2020, 16:27

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Bien-être: sur les traces du yoga du sommeil

Réveillez-vous! Ce n’est pas parce qu’on vous parle du yoga du sommeil que vous allez vous endormir. Bien au contraire, dira Sylvie Lang, enseignante de yoga. Cette dernière propose des ateliers de yoga du sommeil aujourd’hui et le 11 février à son studio Yogalibra, Rivière-Noire.

En ce début d’année, alors que nous décidons de prendre de nouvelles résolutions, le yoga du sommeil pourrait en faire partie. Il apporte plusieurs bienfaits, entre autres, le contrôle du stress. Le yoga Nidra ou yoga du sommeil, est une pratique ancienne. Il vient de la Grande Péninsule et daterait de 1940. C’est le Swami Satyananda Saraswati, qui a développé cette technique et qui a commencé à l’enseigner en 1962. «Cette technique utilise des représentations que l’on retrouve dans l’hypnose et la sophrologie», explique Sylvie Lang, qui ajoute «qu’à Maurice, je pense que les gens connaissent mieux ces deux pratiques plutôt que le yoga du sommeil, même si j’ai constaté au fil du temps un grand engouement pour le yoga chez les Mauriciens.»

Contrairement aux autres types de yoga, qui demandent parfois d’adopter des postures quasi acrobatiques, le yoga du sommeil se pratique en s’allongeant. Oubliez donc la salutation au soleil ou encore le chien tête en bas. La position allongée fait que le yoga du sommeil peut être pratiqué par le plus grand nombre, y compris les personnes âgées ou celles à mobilité réduite. «Le yoga du sommeil peut également être adapté aux enfants de moins de 12 ans», précise Sylvie Lang.

Mais qu’est-ce réellement le yoga du sommeil? «Il s’agit d’une pratique de relaxation et de méditation profondes, qui nous prolonge dans un état similaire à un sommeil profond mais où l’on ne dort pas. C’est allongé sur le sol que le pratiquant suit les instructions données par le professeur. Cet aspect de mi-sommeil, mi-éveil permet de toucher le subconscient et cela procure une grande relaxation», explique Sylvie Lang.

Le yoga Nidra comprend de nombreux bienfaits tant au niveau corporel que mental. Il permet ainsi de rééquilibrer le système hormonal et de dissoudre les tensions muscu-laires ou physiques. Il diminue les tensions émotionnelles et permet une meilleure gestion des émotions et du stress. L’état de relaxation complète apporte le calme et la clarté. Sa pratique permet également une amélioration de la qualité du sommeil. Et enfin le yoga Nidra permet de développer chez le pratiquant la pleine conscience. Certains de ces effets se font ressentir dès les premières sessions. Faire une heure de yoga Nidra équivaut à quatre heures de sommeil.

Si on peut trouver des sessions de yoga Nidra sur le net, Sylvie Lang met toutefois en garde. «Le yoga du sommeil n’est pas simplement de la relaxation. Il y a des protocoles stricts à suivre. Il y a tout un travail à faire sur la respiration en amont. Le yoga Nidra comprend également plusieurs étapes. Et comme toute discipline, cela demande de la pratique. Il est donc nécessaire d’être guidé», souligne Sylvie Lang.

Dans le yoga Nidra c’est surtout l’esprit, le mental qui est en action. Il convient de vivre pleinement les sessions pour que les effets s’en fassent ressentir. «Le yoga Nidra permet une meilleure connexion du corps et de l’esprit, de soi avec les autres, et de soi avec la nature», laisse entendre Sylvie Lang, c’est-à-dire qu’il permet de devenir un être meilleur.

Sylvie Lang en bref

Française installée à Maurice depuis dix ans, Sylvie Lang enseigne le yoga depuis 2014. C’est en Inde, dans l’Himalaya, qu’elle a suivi la formation relative au yoga Nidra. Depuis deux ans, elle a ouvert son studio à Rivière-Noire où elle donne divers cours de yoga hebdomadairement. «Avant de venir à Maurice où j’ai suivi mon mari, j’étais chef de produits dans le textile. Mais je pratiquais déjà le yoga. En arrivant ici, j’en ai profité pour faire une reconversion et partager ma passion avec d’autres.Pour moi, le yoga c’est bien plus qu’une discipline, c’est un mode de vie», souligne Sylvie Lang.