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Négligence médicale: le manque de communication en serait la principale cause

21 janvier 2020, 21:33

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Négligence médicale: le manque de communication en serait la principale cause

80 % des cas de négligence médicale alléguée sont dus au manque de communication. C’est ce qu’a affirmé, hier lundi 20 janvier, le Dr Sivalingum Ramen, directeur de la Santé, lors du lancement d’un cours d’initiation destiné aux 110 nouveaux médecins généralistes du service public, au Rajiv Gandhi Science Centre, Bell-Village. Dans d’autres cas, le problème le plus commun demeure un mauvais diagnostic établi par le médecin traitant dès le départ. C’est la raison pour laquelle le directeur de la Santé demande aux nouvelles recrues de faire preuve de vigilance et de restaurer la confiance des patients dans leur médecin traitant.

Il a été rejoint dans ses propos par le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, également présent à cette rencontre. Outre les cas de négligence médicale, le ministre a soutenu qu’un «manque de communication et de compassion» de la part des médecins est considéré comme étant le principal défaut au niveau des plaintes reçues du public.

Face à ces constats, le thème de l’un des cours auxquels ont participé les nouveaux médecins, hier, était «Compassionate Care and Effective Communication Skills». Le ministre de la Santé a ainsi exhorté les médecins généralistes qui rejoignent le service public à faire preuve de compassion et à communiquer avec leurs patients. «C’est maintenant que le vrai travail commence. Restez guidés par le code de bonnes pratiques des médecins tout en adoptant une bonne attitude.» Kailesh Jagutpal a aussi rappelé que les patients sont de nos jours en possession de plus d’informations, d’où la raison pour laquelle une bonne communication demeure «primordiale».

Les 110 nouveaux médecins ont été retenus après un entretien mené par la Public Service Commission. Ils commencent à exercer dans les hôpitaux qui leur ont été attribués à partir d’aujourd’hui. L’exercice de recrutement avait débuté en septembre et a été complété au début de cette année, après une trêve due aux élections générales. Le service public compte désormais 1 625 médecins généralistes au total.