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Nouveau virus chinois: un deuxième cas détecté en Thaïlande

17 janvier 2020, 11:28

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Nouveau virus chinois: un deuxième cas détecté en Thaïlande

Un deuxième cas de la pneumonie chinoise appartenant à la même famille que le Sras a été identifié en Thaïlande, ont annoncé les autorités dans un communiqué vendredi, précisant qu'il s'agissait d'une voyageuse chinoise de 74 ans.

Elle a été hospitalisée après son arrivée le 13 janvier à l'aéroport de Bangkok en provenance de la ville chinoise de Wuhan, épicentre de l'épidémie, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué.

La patiente souffre d'une pneumonie liée au mystérieux coronavirus qui a déjà fait un mort en Chine et a également été détecté au Japon, mais son état s'améliore.

«Les gens ne doivent pas paniquer car il n'y a aucune propagation de la maladie en Thaïlande», ont assuré les autorités.

Une autre patiente chinoise,dont la fièvre suspecte avait été détectée le 8 janvier à son arrivée à Bangkok, se remet de la maladie dans un hôpital de la ville. 

La Thaïlande a renforcé les contrôles dans ses aéroports à l'approche du Nouvel an chinois, période où le pays attend plus de 1.300 voyageurs par jour en provenance du Wuhan.

Jusqu'à présent, une seule personne est décédée en Chine sur les 41 patients diagnostiqués avec ce nouveau type de coronavirus à Wuhan (11 millions d'habitants), où l'épidémie est apparue fin décembre, faisant craindre initialement une résurgence du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait tué 349 personnes en Chine continentale et 299 autres à Hong Kong en 2002-2003.

Selon les premiers éléments, l'épidémie actuelle est en lien avec un marché aux poissons à Wuhan, qui a été fermé le 1er janvier sur décision des autorités locales.

Elle survient juste avant la période annuelle de voyages la plus importante du pays, les vacances du Nouvel An lunaire fin janvier, où des dizaines de millions de personnes prennent le bus, le train et l'avion.

De façon générale, le risque d'une transmission du virus entre humains n'est «pas exclu» mais il est jugé «faible», ont estimé mercredi les autorités sanitaires chinoises.