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Des livres d’auteurs mauriciens parus en 2019 (2)

12 janvier 2020, 14:53

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Des livres d’auteurs mauriciens parus en 2019 (2)

Voici d’autres livres d’auteurs mauriciens parus en 2019. Ce sont des livres que j’ai reçus de l’auteur ou de son éditeur, le plus souvent pour l’émission télévisée «Passerelles»...

«Quinze causeries en Chine»

«Fruit d’une puissante amitié entre un écrivain et son traducteur, le professeur Xu Jun, qui préface le livre, ‘Quinze causeries en Chine’ annonce dès son titre la tonalité calme et sereine que déploie J. M. G. Le Clézio, Prix Nobel 2008, dans ces interventions menées de 2011 à 2017 à Shanghaï, Yangzhou ou Pékin. Les publics sont chaque fois différents, ce qui peut entraîner des redites d’un texte à l’autre, mais les thématiques aussi, ce qui élargit le champ (on y parle ‘Universalité de la littérature’, ‘Rapport entre la science et la littérature’, ‘Imagination et mémoire’...) ; l’objectif premier reste d’illustrer et de célébrer une littérature vivante, que rien ne sépare du mouvement vital de l’existence où elle puise sa force et sa nécessité.» Bertrand Leclair.»

«Quinze causeries en Chine. Aventure poétique et échanges littéraires», J. M. G. Le Clézio, Préface de Xu Jun, Éditions Gallimard, 19,50 euros (environ Rs 780).

«Le rapport du ciel triste»

«Alexandre Dunon, un septuagénaire, vit à l’île Maurice et est hanté par l’image de son père. Il est amnésique sur une partie de son adolescence, ne sachant pas qu’il est né en France et ignorant les conditions dans lesquelles il a été adopté par une famille mauricienne... Plusieurs décennies se sont écoulées depuis qu’il s’est installé dans l’île, et un jour après avoir rencontré son père adoptif sur son lit de mourant, il décide de remonter la piste de ses origines. Ses recherches le mèneront à Paris et à Giessen en Allemagne où, grâce à un couple mauricien qui y habite, il apprendra qu’Otto Wierig, son père biologique, centenaire, est toujours en vie. Ce dernier a, en fait, plusieurs fois changé d’identité pour éviter la traque des chasseurs de nazis...»

«Le rapport du ciel triste», Sylvestre Le Bon, Éditions Assyelle, Rs 600.

«Last words of the magnate»

«’Last words of the magnate’ is the story of a self-made billionaire who becomes so obsessed with money, power and wealth accumulation that he gets deviated from life’s true mission. In his ultimate obsession to becoming the richest person on Earth, he fails to live a purposeful life and misses all the great opportunities that life offers him... It is a fable that captures the untold bur inspiring story of how money and power can turn a person into an egocentric being.»

«Last words of the magnate: A fable about life», Rajiv Seeras, Éditions Le Printemps, Rs 250.

«L’imagier de Tikoulou»

«Les éditions Vizavi publient le premier imagier 100 % mauricien qui décrit l’environnement des enfants en images et en mots. C’est Tikoulou qui accompagne le jeune lecteur pour lui faire découvrir 500 mots en français, anglais et créole...Classés en 45 catégories, les images et les mots permettent d’explorer le quotidien de l’enfant : l’univers de la maison sans oublier sa varangue et sa cour, celui de la rue et du marché avec une tente bazar bien remplie, l’école avec tout le matériel scolaire pour bien commencer la rentrée. L’enfant pourra aussi se familiariser avec la faune et la flore dont quelques espèces endémiques et être sensibilisé à certains dangers comme ‘Ça pique’, ‘Ça brûle’ et ‘Ça pollue’. Enfin, d’autres thèmes ouvrent la porte de l’imagination, avec des images et des mots sur la musique, la nuit, le rêve, le conte... Toutes les illustrations sont signées Henry Koombes, le créateur de Tikoulou. Volontairement réalistes et faciles à identifier, on y retrouve le style distinctif de l’artiste avec des contours bien définis et une palette de couleurs éclatantes.»

«L’imagier de Tikoulou», Illustrations de Henry Koombes, Éditions Vizavi, Rs 670.

«Madame Laurent»

«Cécile avait intériorisé le respect de la misère et la noblesse de l’effort et du travail. Jeune veuve, au décès de son époux, trois enfants à charge, seule, femme, un commerce à tenir, autant de situations qui forgent un tempérament aux ardeurs du feu de l’épreuve et de la peine...Prendre le volant pour Port-Louis, s’approvisionner elle-même, commerçante de son plein droit, en marchandises, s’occuper des clients, des enfants, mener ainsi de front les défis de son travail de commerçante, sa vie de femme, de veuve, de mère de famille, de tout cela, on ne peut revenir que plus intense et plus forte. Il en est ainsi de Cécile Tsin Sa Ah Vi, aujourd’hui connue et reconnue comme ‘Madame Laurent’ par toute la localité de Grand-Baie, la région du Nord et bien au-delà...»

«Madame Laurent : De l’autre côté du comptoir», Serge Ng Tat Chung, Éditions La Sentinelle, Rs 500.