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Environnement: jusqu’à Rs 100 000 d’amende pour pollution sonore

1 janvier 2020, 16:30

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Environnement: jusqu’à Rs 100 000 d’amende pour pollution sonore

Nombreux sont ceux qui pensent que jouer de la musique fort n’est un délit qu’après 22 heures. Mais, en cette période, il est bon de rappeler que, selon l’«Environment Protection (Control of noise) Regulation 2008», c’est le cas même en pleine journée.

Durant la période festive, beaucoup de plaintes sont enregistrées à la police de l’Environnement concernant des bruits dérangeants, comme de la musique ou autres dans les quartiers résidentiels ou même dans les espaces publics. Car faire du bruit constitue une nuisance pour la société, selon l’Environment Protection (Control of noise) Regulation 2008. L’inspecteur Jean Nobin Brasse, de la police de l’Environnement, dresse un petit tableau sur la pollution sonore.

Si beaucoup de personnes pensent que ce n’est qu’après 22 heures qu’on n’a pas le droit de jouer de la musique fort, l’inspecteur indique qu’il d’agit d’un délit, même en pleine journée. Le rôle de la police de l’Environnement est de prendre des sanctions immédiates sur le terrain. Quand une plainte est effectuée, elle intervient et essaie de sensibiliser la personne contre qui la plainte a été faite. Dans le cas où la personne ne respecte pas les consignes, elle est sanctionnée d’une amende. La première sanction ne dépasse pas Rs 50 000 et la deuxième Rs 100 000 avec une peine d’emprisonnement n’excédant pas un an.

Selon l’Environment Protection (Standard for noise) Regulation 1997, de 7 heures à 18 heures, la sonorisation ne peut dépasser 60 décibels ; de 18 heures à 21 heures, pas plus de 55 décibels; et, de 21 heures à 7 heures, pas plus de 50 décibels. C’est la Health Engineering Unit du ministère de la Santé qui est chargée de faire respecter cette loi, équipée d’un sonomètre. En raison des plaintes reçues pendant la semaine pour des bruits récurrents, les officiers de cette unité font une noise monitoring les vendredis et les samedis soir.

Dans des endroits comme Flic-en-Flac, Péreybère et Grand-Baie, beaucoup de plaintes sont enregistrées, à cause de la musique, des éclats de rire trop bruyants ou des enfants faisant du bruit près de la piscine, signale l’inspecteur Brasse. «Là où il y a des fêtes entre parents, proches ou amis, la musique dérange souvent le voisinage. C’est la routine durant la période de fin d’année. Surtout que beaucoup louent des campements pour faire la fête.» Il souligne que, si le voisinage est dérangé, les policiers vérifient à partir de quelle distance le bruit est entendu car ils ne possèdent pas d’appareil pour mesurer l’intensité.