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Angleterre: Solskjaer critique l'empilement des matches de fin d'année

28 décembre 2019, 11:09

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Angleterre: Solskjaer critique l'empilement des matches de fin d'année

Si l'empilement des matches au moment des fêtes de fin d'année est une tradition en Angleterre, il n'est pas du goût de certains coaches, comme Ole Gunnar Solskjaer, qui l'a jugé vendredi «injuste» envers les joueurs.

Après avoir facilement battu Newcastle jeudi (4-1), pour le traditionnel «Boxing Day» du 26 décembre, son équipe Manchester United doit remettre le couvert contre Burnley samedi, 48 heures plus tard.

«Je pense que ce n'est vraiment pas juste envers les garçons. Ce n'est pas juste d'attendre d'eux qu'ils soient à leur meilleur niveau mentalement et physiquement 48 heures après avoir déjà joué», a estimé l'entraîneur mancunien.

Et encore, il a admis que son équipe était «dans une meilleure situation» que son adversaire de samedi. «D'une part, notre match était plié après 45 minutes; d'autre part, nous sommes plus jeunes», a-t-il détaillé. Avec un 11 de départ qui affichait 23 ans de moyenne d'âge, MU menait déjà 3-1 à la mi-temps contre Newcastle.

Interrogé sur la façon dont lui gérait cette période quand il était joueur, Solskjaer a plaisanté: «C'était facile pour moi, j'étais tout le temps sur le banc!»

Le Norvégien, surnommé «Super Sub» (Super Remplaçant), même s'est souvenu ensuite avoir enchaîné des titularisations contre Aston Villa et Ipswich une année, marquant lors des deux rencontres.

Mercredi, c'était son homologue de Liverpool, Jürgen Klopp, qui avait qualifié de «crime» l'enchaînement rapproché des matches.

«Aucun entraîneur n'a de problème avec le fait de jouer pour le Boxing Day, mais jouer le 26 et le 28, c'est un crime».

L'Allemand a reconnu que son équipe n'était pas la plus mal lotie car elle fait partie des quatre (Arsenal, Chelsea, Sheffield United et Liverpool) qui ont deux jours pleins de repos entre deux journées.

«Cette année, on joue le 26 et le 29, c'est presque des vacances (...) mais il n'y a aucune raison pour qu'il n'y ait pas plus d'équipes qui aient plus de 48 heures entre deux matches».

«Manifestement, on peut dire ce qu'on veut, personne ne nous écoute. Le corps a besoin d'un certain temps pour pouvoir repartir. C'est scientifique. Mais on ignore ça totalement», a-t-il encore pesté.

Après avoir écrasé Leicester (4-0) jeudi, Liverpool rejouera dimanche en recevant Wolverhampton.