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Fête de fin d’année: Paul Bérenger affûte les armes pour 2020

28 décembre 2019, 08:00

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Fête de fin d’année: Paul Bérenger affûte les armes pour 2020

Paul Bérenger a d’abord passé en revue l’année «bien spéciale» qui s’achève. C’est au Domaine Anna à Flic en Flac que le Mouvement Militant Mauricien (MMM) a réuni les membres du comité central ainsi que les candidats aux dernières élections générales, le vendredi 27 décembre 2019. 

Il a réitéré que les élections générales du 7 novembre dernier n’ont pas été «free and fair». Par respect pour les pétitions électorales actuellement en cour Suprême, le leader des mauves n’a pas souhaité s’étendre. Ce qui ne l’a pas empêché d’ajouter que si le Mouvement Socialiste Militant (MSM) «n’avait rien à cacher», il aurait dû tout faire pour que ces pétitions passent en cour le plus vite possible. «Ziska wisier lakour pe bizin galoup deryer premie minis, bann eli ou swa dizan eli» pour leur donner les papiers légaux, a déploré Paul Bérenger. Avant de cibler Ivan Collendavelloo, «qui prend comme prétexte qu’on a fait servir les papiers de cour au Parlement». 

S’agissant de la situation dans le pays, le leader du MMM a répété que le parti au pouvoir est «un danger pour la démocratie à Maurice». Il a rappelé l’épisode où la Constitution allait être amendée pour modifier l’indépendance du directeur des poursuites publiques. «L’histoire retient que heureusement, le PMSD a quitté le gouvernement». Avant de critiquer les nominations «et tentatives de nominations politiques» à la commission électorale. Il est revenu sur le jour de la dissolution. «Ce jour-là, le gouvernement a tenté d’imposer une mainmise totale sur le déroulement des élections, ce qui aurait provoqué la démission de ses membres». 

Paul Bérenger a repris ses critiques sévères contre la Mauritius Broadcasting Corporation. «On s’y habitue, mais c’est choquant». Il a alors appelé à l’unité de l’opposition. «Si c’est dans l’intérêt supérieur du pays, Navin Ramgoolam et moi nous devons nous retirer comme Premiers ministres éventuels». 

Il est urgent d’avoir une «bonne» réforme électorale. En gardant l’équilibre entre circonscription et représentation proportionnelle. Paul Bérenger s’est demandé si cela devait passer par un Select committee du Parlement ou à travers une «forte personnalité étrangère à la tête d’une commission électorale».  Avant de déclarer le mode de nomination des membres de la commission électorale ainsi que la manière dont le président de la république est élu.  Et une «vraie» loi sur le financement des partis politiques. 

Abordant le volet économique, Paul Bérenger a affirmé que l’heure de vérité allait bientôt sonner. «Les secteurs productifs sont en panne».