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Tariel Nikoleishvili: «Renforcer son mental est vital en Kyokushin»

15 décembre 2019, 17:30

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Tariel Nikoleishvili: «Renforcer son mental est vital en Kyokushin»

De séjour à Maurice du 5 au 8 décembre derniers, le Russe Tariel Nikoleishvili, invité par la Kyokushinkai Martial Arts Federation Mauritius, a donné un stage aux pratiquants de Kyokushin. Il accorde une place importante à la préparation mentale.

Que comptez-vous apprendre aux élèves mauriciens ? 
En principe, dans un petit pays comme Maurice, il est très difficile de développer une discipline comme le Kyokushin. Néanmoins, de par mon expérience, je suis venu non seulement pour jauger le niveau des élèves en général, mais, aussi, pour leur partager tout ce que j’ai appris de cet art. 

Est-ce que vous-vous penchez plus que sur le kihon (techniques de base) ou le kumite (combat) ?
Je viens essentiellement pour le kumite, les senseis mauriciens ayant déjà vu l’aspect du kihon avec leurs élèves.

Les pays de l’est ont une grande expérience des combats et arts martiaux. Que représente le 
Kyokushin en Russie, comparativement aux autres pays européens ?

Le kyokushinkai n’est pas un sport. Actuellement, en Russie, il y a beaucoup d’entraîneurs de Kyokushin qui se rendent au Japon pour en savoir plus sur cet art martial. Et ce, pas seulement pour leur développement physique mais aussi mental, qui est très important; c’est un retour aux sources pour eux car ils s’y rendent pour s’imprégner, aussi, de la culture japonaise. 

Quels conseils donneriez-vous aujourd’hui aux jeunes pour la pratique du Kyokushin ?
Il faut qu’ils aient le désir de le pratiquer. Ils doivent aussi pouvoir accepter la défaite et la douleur. D’où la nécessité pour eux de s’entraîner dur. Enfin, il leur faut avoir un objectif, être disciplinés et travailler dur pour l’atteindre. 

Quel type de combattant êtes-vous ?
(Sourire) Je suis plus axé sur l’attaque que la défense. J’ai une certaine expérience de la compétition. Dès mon jeune âge, j’ai affronté des adultes. Durant ma carrière, j’ai rencontré beaucoup d’adversaires plus forts physiquement et techniquement que moi. Mais par rapport à eux, ma plus grande force a toujours été mon mental.

 

 

 

Fiche signalétique

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	<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="330" src="/sites/lexpress/files/images/article/01_tariel_nikoleishvili_0.jpg" width="620" />
		<figcaption></figcaption>
	</figure>
</div>

<p style="text-align: justify;"><strong>Nom : </strong>Tariel Nikoleishvili&nbsp;<br />
	<strong>Age :</strong> 28 ans&nbsp;<br />
	<strong>Nationalité : </strong>Russe, originaire de Géorgie<br />
	&nbsp;<br />
	<strong>Pratique du karaté: </strong>5 ans, shotokan&nbsp;<br />
	<strong>Pratique du Kyokushin : </strong>depuis l&rsquo;âge de 11 ans<br />
	<strong>Fait notable :</strong> Après avoir remporté le All Japan par catégorie de poids (-90 kg), il est devenu, en 2011, aux 10e championnats du Monde Kyokushin IKO, le premier combattant non-japonais vainqueur d&rsquo;un All Japan toute catégorie. En sus de cela, à ce tournoi, âgé de 20 ans, il est aussi devenu le plus jeune champion du monde de l&rsquo;histoire du Kyokushin</p>