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C1: à défaut d’enjeu, Paris doit retrouver son jeu contre Galatasaray

11 décembre 2019, 13:43

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C1: à défaut d’enjeu, Paris doit retrouver son jeu contre Galatasaray

Reprendre des couleurs et rester invaincu: le Paris SG, déjà qualifié pour les huitièmes de Ligue des champions et assuré de finir premier, espère afficher son meilleur visage contre Galatasaray mercredi (21h00). Sur le terrain comme dans les tribunes, qui seront sous haute surveillance.

Les retrouvailles au Parc des Princes risquent de réveiller un lourd contentieux entre les deux équipes: le 13 mars 2001, le dernier PSG-Galatasaray avait été marqué par de violents affrontements entre supporters des deux camps dans les gradins de l’enceinte parisienne.

De tristes souvenirs qui ont incité les responsables des deux clubs et les autorités françaises à la vigilance avec la mise en place par la police d’une «surveillance particulière» autour du stade.

En parallèle de ce renforcement des contrôles, le PSG a notamment limité les opportunités de revente de places, tout en préservant une zone «tampon» de 500 places pour «relocaliser» d’éventuels groupes de supporters turcs ayant acheté des billets hors parcage, où 1.500 personnes sont attendus.

Pour ce match classé «à haut risque» par le ministère de l’Intérieur, disputé au lendemain d’une grande journée de manifestations qui mobilisera de nombreuses forces de l’ordre, 1.300 agents de sécurité doivent être déployés dans le stade contre 1.100 habituellement.

Tuchel en mode «positive attitude»

Sur le terrain, l’enjeu est simple pour Paris: clore le premier chapitre de la saison européenne sur une bonne note, en restant invaincu avec un bilan presque parfait de 5 victoires en 6 journées.

Mais depuis le nul miraculeux arraché face au Real Madrid (2-2) il y a deux semaines, le PSG a laissé entrevoir plusieurs carences dans son jeu, entre manque d’intensité et fragilité défensive.

Des signes d’inquiétudes renforcées par ses derniers matches en championnat : deux victoires poussives contre Nantes (2-0) et Montpellier (3-1), où le talent individuel de ses stars Neymar et Kylian Mbappé a masqué un collectif grippé.

Si l’entraîneur parisien Thomas Tuchel avait admis après Nantes que son équipe avait «perdu confiance», il a totalement changé sa communication trois jours après Montpellier en louant le «match extraordinaire» de son équipe.

Quitte à surjouer le registre de la «positive attitude», censé redonner de l’impulsion à une équipe qui a perdu de sa superbe depuis sa démonstration de force contre le Real (3-0) en septembre dernier.

«On a fait un grand pas en avant à Montpellier. J’attends qu’on en fasse un autre (mercredi) et qu’on montre ensemble que nous sommes capables de jouer comme une vraie équipe. Si on veut gagner de grandes choses, c’est la seule solution», a exhorté Tuchel, mardi lors de la conférence de presse d’avant-match.

Verratti de retour

Pour retrouver de l’éclat, le collectif parisien, qui accumule les blessures musculaires depuis le début de saison, ne pourra toutefois pas compter sur l’ensemble de ses forces vives avec les forfaits de Presnel Kimpembe et Idrissa Gueye.

Unique bonne nouvelle: le retour de Marco Verratti, seul joueur de l’effectif parisien capable de mettre du liant entre un trident offensif qui ne défend pas assez et un trio au milieu de terrain trop exposé aux vagues adverses.

Le bon moment pour tester le 4-4-2 face à une équipe déjà éliminée, privée de plusieurs joueurs majeurs comme Ryan Babel ou Sofiane Feghouli, et contrainte de se déplacer avec un groupe très restreint selon les mots de son entraîneur Fatih Terim ?

«On a décidé d’aligner 4 joueurs offensifs contre Montpellier, peut-être qu’on fera la même chose (mercredi)», a lâché Tuchel, sybillin.

Avec ce dernier match européen avant les huitièmes, prévus en février 2020, l’occasion est belle pour l’entraîneur parisien et ses joueurs de retrouver «confiance» sans pression du résultat, tout en expérimentant d’autres schémas tactiques.

«On a beaucoup de matches qui vont venir en janvier-février, a-t-il rappelé. C’est nécessaire qu’on arrive avec une grande équipe durant ces deux mois, décisifs peut-être pour le championnat et le 8e de finale, et que tout le monde soit là, avec de la concurrence et des minutes dans les pieds.»