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Ligue des Champions: «Avant j’étais un taliban...», rappelle Sarri

26 novembre 2019, 09:17

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Ligue des Champions: «Avant j’étais un taliban...», rappelle Sarri

Critiqué pour le jeu parfois décevant de la Juventus, Maurizio Sarri a expliqué lundi, à la veille d’une affiche de Ligue des Champions face à l’Atlético Madrid, qu’il s’adaptait aux «caractéristiques» de son équipe, rappelant qu’on le qualifiait auparavant de «taliban» pour ses idées de jeu très arrêtées.

Où en est Ronaldo ?

Sarri: «On a un bon rapport. S’il est sorti fâché, ça signifie qu’il est motivé même s’il a tout gagné. Ca me va très bien. Ca fait 25 ans que je vois des joueurs sortir mécontents, ça ne me fait plus grand-chose.»

Koke (milieu de l’Atlético): «On regarde toute l’équipe, pas seulement Cristiano. C’est vrai qu’il a marqué tellement de buts contre nous... On verra ce qu’il fera demain.»

Diego Simeone (entraîneur de l’Atlético): «C’est un champion. Qu’est-ce qu’on peut dire ? On a toujours souffert contre lui. Le N.1.»

A la Juve, les résultats mais pas le jeu ?

Sarri: «L’équipe a ses propres caractéristiques. Avant j’étais un taliban parce que je voulais jouer mon football et maintenant ça ne va pas parce que je fais jouer l’équipe en fonction de ses caractéristiques... Moi aussi je voudrais voir l’équipe avoir plus de continuité sur certains aspects. On peut s’améliorer sur beaucoup de choses, mais encore une fois, seulement en fonction des caractéristiques qu’on a. Je ne peux pas, par goût personnel, aller contre ces caractéristiques. Une équipe s’accompagne, avec quelques idées.»

Gonzalo Higuain (attaquant de la Juve): «On doit s’approcher plus de ce que demande l’entraîneur et surtout sur de plus longues périodes. Il fait tout pour faire jouer l’équipe comme il le veut. L’équipe essaie mais elle doit le faire plus. Le jeu n’est pas forcément brillant mais en ce qui concerne les résultats, on est sur la bonne route.»

Quel enjeu ?

Sarri: «Je crois que c’est un match que l’on doit aborder sans trop de calculs. Et mentalement, on ne doit pas penser qu’on est qualifiés, sinon on est morts. On doit penser que la première place est fondamentale.»

Koke: «L’élimination de la saison dernière, c’est du passé. On veut se qualifier même si le dernier souvenir n’est pas positif. On sait que la Juve est une des favorites du tournoi. On doit donner le maximum, avec plus d’envie que la dernière fois qu’on est venus.»

Affaire de styles

Sarri: «L’Atlético a changé, ils font plus de passes, ils ont une meilleure qualité technique, un jeu différent de ce qu’ils faisaient dans le passé. Ils sont toujours difficiles à affronter. Que je me sente proche ou pas du football de Simeone, au bout du compte, ce sont des choix, des convictions individuelles. L’Atlético joue dans un contexte difficile et réussit à être compétitif chaque année en gagnant souvent des titres. Donc c’est un parcours qu’il faut saluer.»

Simeone: «On va jouer contre une équipe très forte, avec un entraîneur qui a un style précis et qui essaie de transmettre son message à son équipe. Nous, on doit essayer d’amener la partie là où on le souhaite. On travaille pour avoir des résultats. Qu’ils arrivent après cinq, dix ou 30 passes nous importe peu.»

Un trio Ronaldo-Higuain-Dybala ?

Sarri: «C’est difficile de par leurs caractéristiques. Gonzalo est un pur attaquant, Ronaldo est l’avant-centre le plus fort du monde même s’il part de la gauche et Dybala est attaquant, pas N.10. A certains moments, on peut être disposé à tout donner, mais au bout du compte, on a trois attaquants très forts pour deux places.»