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Exit les meetings, enter les congrès
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Exit les meetings, enter les congrès
Les meetings politiques se font de plus en plus rares. En ces temps de campagne électorale, les électeurs sont plutôt conviés à des congrès, dont certains sont nocturnes. La preuve : sur les affiches, il n’est mentionné presque des congrès.
Pourquoi donc on n’entend plus parler de meetings ? Interrogé à ce sujet, Armoogum Parsuramen, ancien politicien qui a commencé sa carrière en 1982, soutient qu’autrefois, il n’y avait pas de congrès mais que des meetings. Il explique que ceux-ci débutaient à 16 heures.
À cette heure-là, poursuit Armoogum Parsuramen, les gens, surtout les travailleurs manuels, étaient déjà chez eux ou rentraient du travail. «Ces meetings se terminaient aux alentours de 18 heures, voire un peu plus tard si c’était l’été.» Mais aujourd’hui, les choses ont évolué, avance notre interlocuteur. «Les employés rentrent plus tard chez eux. D’où la décision d’organiser des congrès. Les meetings sont tenus en plein air avec un camion converti en estrade, alors qu’un congrès se tient dans une salle fermée ou sous une tente avec des chaises», fait ressortir l’ancien politicien.
De souligner que les politiciens privilégient les congrès, entre autres, pour attirer plus de femmes et de personnes du troisième âge. «Car des places assises leur sont réservées. Et ce, tout près de l’estrade.» Et ces congrès, indique-t-il, peuvent se terminer assez tard.
Armoogum Parsuramen tient toutefois à préciser qu’il y avait plus d’ambiance lors des meetings, qui se tenaient souvent près d’une route principale.
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