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Le journaliste Murvind Beetun crie au complot

31 octobre 2019, 11:19

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Le journaliste Murvind Beetun crie au complot

Il craint pour sa sécurité ou des représailles contre sa personne. Raison pour laquelle Mervind Beetun, journaliste à Top FM, a déposé un affidavit en Cour suprême par le biais de son avoué, Me Pazhany Rangasamy, hier, mecredi 30 octobre. Cela, afin de dénoncer un complot et des actes d’intimidation contre sa personne.

Murvind Beetun raconte avoir reçu un appel de la part d’un ami, le 26 octobre, lui indiquant qu’il devait le voir d’urgence. L’ami en question se serait ensuite rendu au bureau du journaliste, au Peninsula Building, à Port-Louis, pour l’informer qu’il se retrouverait dans de beaux draps dans les semaines à venir. Le journaliste devait ainsi apprendre qu’il ferait l’objet de cas de diffamation de plusieurs millions de roupies, qui seront déposés contre lui.

Pour éviter cela, selon l’ami, Murvind Beetun devait rencontrer quelqu’un proche d’un parti politique. «Mon ami m’a proposé d’accepter leurs conditions. Parmi lesquelles, je pourrais être employé par la télévision nationale ou dans une autre radio ou je peux même proposer mes propres conditions. Cet ami m’a même dit qu’au cas où le gouvernement sortant ne serait pas réélu, je pourrais décrocher un autre emploi à l’étranger», raconte Murvind Beetun.

Toujours selon ses dires, il a accepté de rencontrer la personne en question, à son domicile, à Floréal.

Lors de cette rencontre, ils auraient communiqué via l’appli Notepad, sans échanges verbaux. Poursuivant, Murvind Beetun affirme avoir été prévenu que comparé à ce qui l’attendait, la chute de BAI n’était rien et qu’il ferait face à des procès en diffamation criminelle. «Il m’a demandé de rencontrer quelqu’un de très haut placé.» Le journaliste dit avoir compris que sa vie est en danger étant donné que ces personnes donnaient l’impression de croire qu’il serait derrière l’investigation portant sur l’affaire connue comme Sherrygate.

Murvind Beetun allègue aussi avoir rencontré un membre de la presse, qui lui aurait fait des propositions sur le lieu de travail de son frère, à Floréal. «J’ai compris que ces manoeuvres faisaient partie d’un complot et que je devais démentir le contenu du reportage portant sur l’affaire Sherrygate. Mais j’ai refusé les offres, en soutenant que je ne fais que mon travail.» D’ajouter que «mes doutes ont été confirmés lorsque j’ai reçu du ‘papier timbré’ de Mauritius Telecom, me faisant part de poursuites à mon encontre. Du coup, si j’avais accepté ces offres, je n’aurais pas eu d’ennuis». Le journaliste affirme que ses propos sur les réunions entre les protagonistes et lui peuvent être confirmés à travers des caméras du réseau Safe City.