Publicité

Ashok Subron: «Notre crime a été de vouloir poser candidats en tant que Mauriciens»

26 octobre 2019, 17:20

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ashok Subron: «Notre crime a été de vouloir poser candidats en tant que Mauriciens»

«Fek tir mwa dan eleksion, ki oulé mo fer?» L’on sentait la déception, la tristesse mais surtout la colère dans la voix d’Ashok Subron, l’un des dirigeants de Rezistans ek Alternativ. La motion placée devant la Cour suprême pour contester le refus de candidature à cause de la non-déclaration de l’appartenance ethnique a été rejetée. Le juge Benjamin Marie-Joseph a rendu son jugement ce samedi 26 octobre.

La colère d’Ashok Subron est surtout dirigée contre Pravind Jugnauth, chef du gouvernement sortant. Le dirigeant du parti de gauche estime qu’il a été «irresponsable, arriéré et qu’il a agi comme un homme qui n’a pas tenu ses engagements pris en 2014».

«Le juge a souligné qu’il est soumis à la doctrine de préséance au sujet du jugement du Full Bench en 2005. A, près de 15 reprises.  Pravind Jugnauth porte cette responsabilité», explique Ashok Subron.

Le dirigeant de Rezistans ek Alternativ reproche également au Premier ministre sortant d’avoir choisi de venir de l’avant avec une réforme électorale que l’opposition avait refusé de voter au lieu de proposer un mini-amendement qui aurait été accepté par les membres de l’opposition.

Ashok Subron est aussi d’avis que l’Etat mauricien a violé le pronouncement du United Nations Human Right Committee de 2012. «Comment Pravind Jugnauth compte-t-il reprocher aux Anglais de ne pas se soumettre à la résolution des Nations Unies sur les Chagos alors que l’Etat mauricien vient tout juste de violer un pronouncement des Nations Unies ?», s’interroge Ashok Subron.

Ecoutez sa déclaration intégrale au micro de Nafiisah Peerbaye.