Que les noms de tous ses 20 candidats soient inscrits sur le bulletin de vote pour ces élections. Rezistans ek Alternativ enclenche une nouvelle manœuvre en cour dans le sillage de son combat sur l’obligation faite aux candidats de déclarer leur appartenance ethnique. Vers 11h45 ce jeudi 24 octobre, le groupe mené par Ashok Subron a juré un affidavit relatif à sa requête. 

Lors du Nomination Day, ses 20 candidats ont vu leur inscription rejetée pour ces élections car ils n’avaient pas déclaré leur appartenance ethnique. Pour ces protestataires, il s’agit d’une «sektion de la honte» dans les fiches d’inscription.

Rezistans ek Alternativ explique que sa contestation est axée, premièrement, sur le décret présidentiel du 7 octobre, soit le GN 185/2019 sous l’article 20 de l’Interpretation and General Clauses Act. Pour Ashok Subron, ainsi il est hors de question qu’ils se classifient en termes de communauté. 

«Tous ceux dont la candidature a été rejetée ont trois jours pour objecter. Nous portons l’affaire en cour et cette dernière devra faire connaître son ruling dans les sept prochains jours, selon la loi», explique Stephan Gua, un autre membre. Cela afin de ne pas retarder l’impression des 950 000 bulletins de votes pour ces élections, le 7 novembre prochain. 

Outre l’action légale, Ashok Subron soutient que, dans un premier temps, Rezistans ek Alternativ écriera à l’United Nation Rights Committee. «Il faut au plus vite alerter cette instance», lance-t-il. D’autres démarches de ce parti de gauche sont à envisager. «Mai pou ler nou prefer concentré nou lor sa dé mo finn dir ou la», explique le porte-parole.