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Serenitygate: Pravind Jugnauth somme Top TV d’enlever sa vidéo

17 octobre 2019, 20:30

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Serenitygate: Pravind Jugnauth somme Top TV d’enlever sa vidéo

Le bras de fer entre le directeur de Top TV et Top FM, Krish Kaunhye, et Pravind Jugnauth s’accentue. Après sa plainte en réclamation, le leader du MSM a servi une mise en demeure à ce dernier ce jeudi 17 octobre. Mise en demeure dans laquelle il lui somme d’enlever sa vidéo et autres publications ayant trait à Serenitygate ou tout autre contenu diffamatoire.

Pravind Jugnauth vient aussi lever le voile sur les faveurs que Krish Kaunhye auraient sollicitées. Il s’agirait d’un loyer à hauteur de Rs 2,8 millions par an que touchait ce dernier avec la location d’espaces au 8e étage au Peninsula Building au Caudan. Un contrat de location qui a été résilié.

«C’est lorsque j’ai refusé qu’il s’est embarqué sur une campagne visant à me dénigrer ainsi que ma famille», laisse comprendre Pravind Jugnauth dans sa mise en demeure. Il fait également mention du fait que Krish Kaunhye s’était tourné vers la cour pour contester la décision de l’Independent Broadcasting Authority d’accorder deux nouvelles licences à des radios privées. Mais il a été débouté en cour.

Pour Pravind Jugnauth, les deux vidéos publiées par Top TV lui ont grandement porté préjudice. La première vidéo concerne en fait le Film Rebate Scheme qui aurait été modifié afin d’offrir des avantages à la belle-famille de Pravind Jugnauth, Sanjiv Ramdanee, propriétaire de l’hôtel Maradiva.

La deuxième publication, diffusée hier, portait cette fois sur l’Invest Hotel Scheme qui aurait été amendé à l’avantage une fois de plus de cet hôtel qui était alors en difficulté financière. Ces contenus sont «hautement diffamatoires et ont terni ma réputation à Maurice et à l’étranger», indique Pravind Jugnauth. Il promet des poursuites si Top FM ne se plie pas à sa mise en demeure.

Krish Kaunhye a, de son côté, balayé d’un revers de main ces allégations. Il a mis au défi Pravind Jugnauth de dire le contraire. «Si un simple citoyen comme moi peut entrer dans le bureau d’un Premier ministre pour le menacer sans problème, c’est grave», avait-il notamment déclaré.