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Élections générales: ils font leur baptême du feu

12 octobre 2019, 22:30

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Élections générales: ils font leur baptême du feu

C’est la première fois qu’ils brigueront les suffrages à une élection générale. Ces candidats ne sont pas tous pour autant des novices en politique, ayant été par exemple conseillers municipaux ou simplement actifs au sein de leurs partis respectifs. D’autres ont été engagés dans le social, dans le sport ou dans le domaine artistique. Tour d’horizon.

N°1

MMM

Giovanni Catherine: «un intérêt pour le tourisme…»

Âgé de 53 ans, Giovanni Catherine est père de deux filles et égale- ment grand-père. Membre du MMM depuis 25 ans, il se porte candidat pour la première fois dans une élection. Ce baptême du feu, l’entrepreneur le fera dans la circonscription n°1, Grande-Rivière-Nord-Ouest – Port-Louis Ouest. Son business se trouvant dans cette région, il y est à l’aise. «Je suis également actif au niveau social dans la circonscription. Je porte un intérêt particulier à l’industrie de la canne et au tourisme», souligne-t-il.

N°1

PTr

Fabrice David, sur les traces de son père

Fils de feu James Burty David, Fabrice David a exprimé son souhait en début d’année de faire de la politique active et de se porter candidat lors des élections générales. Il se chuchote qu’il pourrait être le candidat rouge de la circonscription n°1. Si tel est le cas, cela sera une première dans la nouvelle carrière politique de Fabrice David. Celui qui a habité Bordeaux, en France, depuis presque 20 ans, a rejoint le PTr dans la circonscription où son père avait été élu dans le passé. À ce stade, il ne souhaite pas faire de commentaire.



N°2

MMM

Nabil Moolna: faire campagne autrement

Ancien journaliste devenu avocat, Nabil Moolna travaille à l’étude de Me Gavin Glover. Diplômé en sciences politiques, il a été called to the bar en juillet 2017. Il a rejoint le MMM en début d’année, d’abord à la régionale du n°15 (La Caverne-Phoenix). Avant d’être muté au n°2 (Port-Louis Sud–Port-Louis Centre), «à la demande de Reza Uteem», élu de la circonscription. Une région – entre Vallée-Pitot, Tranquebar, plus «populaires» et le Ward IV, «avec une classe moyenne plus aisée» – marquée, dit Nabil Moolna, «surtout par le chômage des jeunes et la drogue».

Pour se différencier, le candidat mise notamment sur sa jeunesse, qui «contribue au renouvellement de la classe politique». Il affirme avoir «une autre façon de faire campagne, en délaissant les attaques personnelles».

Nabil Moolna affirme avoir «toujours été très concerné» par les questions politiques. Et se dit préoccupé par les grands enjeux auxquels les jeunes font face : la lutte contre le réchauffement climatique, l’accroissement des inégalités économiques et la consolidation de la démocratie face à l’autoritarisme.

N°2

PMSD

Jean-Paul Lam ou le «Self-made man»

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«Aspirant» candidat du Parti mauricien social-démocrate, Jean-Paul Lam se définit comme un «self-made man». À 41 ans, cet homme d’affaires a passé cinq ans en France, où il a décroché un mastère en gestion financière. Il se rend ensuite en Chine pour apprendre le mandarin pendant un an. Car «mo pa ti konn koz sinwa». Ce qui fait «honte à la famille».

Jean-Paul Lam restera en Chine pendant 14 ans. À 29 ans, «j’étais le manager d’un cinq-étoiles. Ma carrière a décollé très vite là-bas». Sa spécialité : «Mo bon dan management. Peu importe la filière, je gère une équipe, j’apporte des résultats.»

Ses tournées dans la circonscription le poussent à dire que «les jeunes ont besoin d’être encadrés, qu’on leur donne confiance en eux-mêmes». Il raconte que là où il est passé, «on demande un terrain de football synthétique ou une piscine». Jean-Paul Lam affirme que son slogan c’est «nou fer ladiférans».

Si d’autres font des promesses, lui dit avoir des projets. Le candidat probable dit avoir constaté que les «centres sociaux sont mal organisés. Il faudrait les moderniser, avec de l’air conditionné. Au lieu de rester dans la rue, les jeunes préféreront y aller. Dousman dousman, on les éduque et on les accompagne».

N°2

MSM

Shakila Jahangeer, candidate pressentie de l’alliance morisien

L’avocate a démissionné de l’Independent Commission against Corruption durant la semaine. Shakila Jahangeer a été aperçue au Sun Trust, jeudi. Elle est pressentie pour être candidate de l’Alliance Morisien au n°2. Sollicitée, elle a indiqué qu’elle préférait attendre que «le leader officialise» sa candidature, avant de s’exprimer.



N°3

MMM

Fawzi Allymun : «Je suis prêt à affronter qui que ce soit»

Habitant de Bonne-Terre, Vacoas, Fawzi Allymun a intégré le MMM en août 2010. Il a été candidat aux élections municipales de 2015 et est membre du comité central depuis juillet 2018.

Connaît-il la circonscription n°3 ? «Évidemment. Mais comme j’ai été confirmé comme candidat dans cette circonscription, je vais redoubler d’efforts. Je suis confiant car je suis un battant et je suis prêt à affronter qui que ce soit ou quoi que ce soit. Cette confiance, je la puise des valeurs de mon parti. Je ressens dans mon for intérieur cette vague de soutien pour le MMM à travers le pays», fait valoir cet homme qui a une formation en langue.

Fawzi Allymun ira à la rencontre des habitants de la circonscription. Pour lui, il est important de connaître d’une manière générale leurs aspirations et problèmes. «J’ai comme objectif de rencontrer un maximum de mandants. Heureusement que j’ai à ma disposition la formidable structure de notre régional n°3 et, comme catalyseur, Aadil Ameer Meea.»

Pourquoi tous les candidats novices du PTr-PMSD-MP n’y figurent pas?

La liste des candidats de l’Alliance Nationale (PTr-PMSD-MP) n’étant pas finalisée, le Parti travailliste ne souhaite avancer aucun nom à l’officiel, hormis ceux de Fabrice David et de Jean-Paul Lam, en ce qui concerne les nouveaux candidats rouges. Du moins, c’est ce que nous a affirmé Patrick Assirvaden, président du PTr. Nous avons également sollicité le leader des Bleus, Xavier-Luc Duval, à cet effet. Aucune réponse ne nous est parvenue.



N°4

MMM

Ludovic Caserne, proche des autres

«‘Proximité’ est le mot pour me qualifier. Je suis terre à terre avec les habitants», déclare Ludovic Caserne, gestionnaire de l’exploitation marine et logistique de l’import-export chez IBL. Ce père de famille, âgé de 44 ans, est aussi un ancien conseiller de la ville de Port-Louis. Il a été le président du comité des travaux publics en 2013 et un an après, celui du comité de la santé publique. Ludovic Caserne est actif dans le social depuis sept ans. L’habitant de Roche-Bois confie avoir la culture de l’entraide, notamment lors des périodes pluvieuses.

Étant exposé à la politique depuis plus de 20 ans, Ludovic Caserne décide de se lancer dans la campagne électorale 2019. Pourquoi le MMM ? Étant issu d’une famille militante, il suit la logique, indique-t-il. «Depuis l’âge de 13 ans, j’accompagne mes grands frères et mes parents pendant les campagnes. Ayant la chance d’être sous le leadership de Paul Bérenger, je dois saisir l’occasion. Quand on connaît son parcours, cette opportunité ne se refuse pas.»

Comme projets, il veut apporter sa contrition à la logistique maritime et aider le pays, qui est en difficulté, selon lui. De plus, il souhaite être à l’écoute de ceux qui sont vraiment dans le besoin. Son vœu est également de redonner confiance à la jeunesse mauricienne.

N°4

MMM

 

Anand Heeroo, la finance dans le sang

Finance Manager, expert-comptable dans des firmes d’audit, Chief Finance Officer de Telecom Vanuatu… Anand Heeroo du MMM a un long parcours dans le domaine financier. Outre Maurice, cet habitant de Pailles âgé de 45 ans a une expérience professionnelle riche de plusieurs années au Kenya et en Tanzanie.

Ce n’est pas seulement la finance qui l’intéresse, mais le social aussi. Il s’y est consacré ces vingt dernières années. Entre autres activités, Anand Heeroo, qui est président d’un temple, aide un groupe de jeunes à lutter contre la drogue.

Pour ce qui est de la politique, son intérêt remonte à ses 20 ans, du fait qu’il y a des activistes politiques dans sa famille. Il raconte avoir toujours été du côté des Mauves pour leurs valeurs de justice sociale, d’égalité de chances et de démocratie. «J’étais en contact avec les membres du MMM. Cependant, je n’étais pas partant pour une candidature de sitôt. J’ai finalement décidé de passer le cap. Étant candidat, je mettrai ces valeurs en pratique, au profit du pays dans le secteur de l’éducation, pour les enfants et les jeunes, dans la transparence», confie celui qui dit aussi être un homme intègre.

N°4

MSM

Joanne Tour, «convaincue grâce au travail accompli par Pravind Jugnauth»

Son baptême du feu sur une estrade politique a eu lieu mercredi lors du lancement officiel de la campagne du MSM. Aux côtés du leader du parti et d’un politicien chevronné, Joanne Tour a fait un discours simple et concis. Cette jeune femme de 39 ans, dont le nom avait été cité dans une affaire de contrat octroyé par la Mauritius Tourism Promotion Authority à sa boîte d’événementiel, explique que c’est le travail accompli par Pravind Jugnauth ces deux dernières années qui l’a convaincue. «On a vu plus de justice sociale… Et, surtout, l’éducation gratuite. On doit se rendre compte que cette mesure a grandement aidé les familles.»

Joanne Tour cite son propre cas. Elle a fait ses études en Angleterre. Apres avoir fait son diplôme, elle a travaillé pour financer son Master en Business Administration (spécialisation International Marketing). La trentenaire donne en exemple les jeunes du pays de Sa Majesté qui bénéficient de nombreuses aides de l’État pour poursuivre leurs études tertiaires. «Si cela existait à Maurice à l’époque, cela aurait été d’une grande aide», avance-t-elle.

Après avoir passé huit années en Angleterre, Joanne Tour est rentrée à Maurice où elle s’est occupée du marketing du Turf Club pendant six ans. Par la suite, elle a lancé sa boîte de communication et travaille à son propre compte.

N°4

MSM

Subhashnee Luchmun-Roy : le social, l’émancipation de la femme, la jeunesse…

Sa voix n’est pas inconnue du public lorsqu’elle a pris la parole après Joe Lesjongard, mercredi, à Sainte-Croix. Mais c’était la première fois que Subhashnee Luchmun-Roy, 34 ans, tenait un discours politique. Avant d’être approchée par le MSM, cette mère de deux enfants a été animatrice sur les ondes de Radio Plus pendant 12 ans.

Qu’est-ce qui l’a poussée à se joindre au MSM ? «On dit toujours qu’il faut plus de femmes et de jeunes en politique. Donc, lorsqu’on m’a approchée, j’ai dit oui.» Pourquoi ? La candidate confie qu’elle est diplômée en communication. Toutefois, faire des études n’a pas été simple. L’éducation gratuite, pour elle, a été une des mesures les plus populaires prises par un gouvernement.

Mais depuis qu’elle s’est lancée, les critiques à son égard inondent les réseaux sociaux. Quelle expérience politique une animatrice peut-elle avoir ? «Tout le monde a dû faire ses premiers pas en politique un jour.» Son programme est simple : se focaliser sur le social, l’émancipation de la femme et la jeunesse.

Une des anciennes vidéos de Subhashnee Luchmun-Roy, postées sur Facebook le temps où elle était encore à la radio, a commencé à circuler dès que son nom a été confirmé comme candidate au MSM. «Biscuits», «délo», «mensonges», «Pinocchio» et autres commentaires critiquant le gouvernement y figurent. A-t-elle retourné sa veste ? «Je ne souhaite pas commenter cela. J’ai d’autres priorités pour l’heure», répond-elle.



N°5

MSM

Jairajsing Luchoo : «Je crois dans la philosophie du msm»

consultant en cardiologie pour se jeter dans l’arène politique. Jairajsing Luchoo, 56 ans, candidat du MSM dans la circonscription de Pamplemousses–Triolet (n°5), dit croire qu’il peut servir son pays en tant que politicien. Il ajoute que depuis quelques années, il s’intéresse à la politique et que s’il a choisi le MSM c’est parce qu’il épouse la même philosophie que ce parti. «Le MSM a fait ses preuves pour gouverner le pays et je crois qu’une majorité de la population approuve sa politique.»

Cet habitant de Pamplemousses est sur le terrain depuis qu’il a soumis sa démission, mardi dernier. Comme il a toujours habité la circonscription (il habitait à Morcellement St-André avant), il dit connaître beaucoup de personnes au n°5.

Aspire-t-il à un poste de ministre s’il est élu et si son parti retourne au pouvoir ? «Pour le moment je me concentre sur les élections du 7 novembre.» Marié, il est père de deux enfants.

N°5

MMM

Nitin Busguth, «permettre aux jeunes de s’adonner au sport»

Le sport est un des centres d’intérêt majeurs de Nitin Busguth, 41 ans. Celui qui posera sa candidature sous la bannière du MMM a été président de la Mauritius Squash and Rackets Association pendant de longues années. Depuis trois ans, il est le président de la fédération de cette association. Marié et père d’une fille, il a décidé de faire de la politique parce qu’il pense que c’est une opportunité pour lui de permettre aux jeunes de pratiquer le sport en général, pas nécessairement le squash. Lorsqu’il rentre au pays en 2003, Paul Bérenger était Premier ministre. «J’ai noté que le MMM représente la méritocratie et donne l’occasion aux jeunes de s’exprimer librement.» Raison pour laquelle il s’est joint au MMM. Pharmacien de profession, Nitin Busguth est propriétaire d’une pharmacie à Bonne-Terre. Il est le vice-président du Pharmacy Council. Cet habitant de Flic-en-Flac se lance aussi dans un projet agricole à La Flora.

N°5

MMM

 

Jean-Marc Ah-Foo : «J’aurais aimé ne pas déclarer mon appartenance ethnique»

Jean-Marc Ah-Foo est un des trois candidats du MMM qui sont alignés pour la première fois dans une circonscription rurale toujours représentée par des candidats hindous du parti. Sa circonscription est Pamplemousses–Triolet (n°5). Cet habitant de Baie-du-Tombeau, âgé de 55 ans, confie qu’il aurait souhaité ne pas déclarer son appartenance ethnique mais il n’a pas d’autre choix. Il choisira la population générale comme son groupe ethnique. «Mais moi je suis un Mauricien dans l’âme. Je suis fier de l’être. Mon père est sino-mauricien, ma mère est de foi catholique et mon épouse est tamoule !» Jean-Marc Ah-Foo espère qu’on en finisse avec cette obligation de déclarer son appartenance ethnique une fois pour toutes. Il croit que le MMM pourrait le faire s’il se retrouve au pouvoir. Ce père de quatre enfants, dont trois filles, a travaillé dans l’hôtellerie pendant de longues années avant d’ouvrir une maison d’hôte à Baie-du-Tombeau. Il est un de ceux qui ont milité contre le projet de Veolia à Riche-Terre. Après ce combat, il pense que la politique pourrait l’aider davantage dans son combat contre l’injustice et la pauvreté, surtout qu’il a tout le temps œuvré en ce sens. Il a d’ailleurs une pensée spéciale pour le père Henri Souchon, qui l’a beaucoup guidé dans son travail social. Il a préféré se joindre au MMM, car selon lui, l’histoire a démontré que c’est un parti qui a toujours milité pour les travailleurs, les pauvres et les opprimés.



N°6

MSM

Anjiv Ramdhany, «enn zanfan sirkonskription»

Anjiv Ramdhany fait son baptême du feu en politique dans la circonscription n°6, Grand-Baie–Poudre-d’Or pour le MSM. Ce jeune médecin de 37 ans connaît bien la circonscription, étant un habitant de RocheTerre. C’est au collège Friendship de Goodlands que ce père de deux filles âgées, respectivement de quatre et de sept ans, a fait ses études secondaires avant d’entamer celles de la médecine. Il exerce depuis six ans dans deux pharmacies à Goodlands et dans une clinique à Grand-Baie. Depuis quelques années, il est également actif au sein d’une association socioreligieuse de Roche-Terre. De plus, il est le vice-président d’un club de football de Petit-Raffray. «Ma famille est très impliquée dans le social. Elle est aussi très proche du MSM. J’ai donc suivi ses pas», explique-t-il. Une des principales raisons de son engagement dans la politique consiste à aider les jeunes. «Beaucoup de personnes sollicitent mon aide pour sortir de l’enfer de la drogue. Je les écoute. Je veux en faire plus», soutient-il. Pendant ses heures libres, Anjiv Ramdhany affirme qu’il rend visite aux malades âgés.

N°6

MSM

 

Avinash Teeluck, pas un inconnu au bataillon

Il a l’habitude des médias. Avinash Teeluck, ancien Chairman du Cardiac Centre, est candidat à la circonscription de Grand-Baie– Poudre-d’Or pour le MSM. Cependant, il est plutôt connu comme le président de SOLARIS, une organisation non gouvernementale qui aide les personnes atteintes de cancer. «Nous avons également pu mettre en place un service de chimiothérapie à l’hôpital du Nord et nous aidons les enfants qui doivent suivre un traitement à l’étranger», précise-t-il. D’ailleurs, son engagement au sein de cette organisation l’avait amené à côtoyer l’ancien ministre de la Santé Lormesh Bundhoo. D’où sa nomination au board du Cardiac Centre. Ce juriste de 39 ans et résidant à Goodlands fait de la politique active depuis cinq mois. «J’épouse la philosophie de Pravind Jugnauth sur plusieurs sujets. Je souhaite que les jeunes pratiquent du sport et que la circonscription soit mieux développée», indique-t-il.

N°6

MMM

Akash Beejan : le consultant en IT reconverti

Habitant Quartier-Militaire, Akash Beejan a été désigné par le MMM pour être un de ses candidats au n° 6, Grand-Baie-Poudre-d’Or. La particularité de ce candidat ? Ce n’est que l’année dernière qu’il s’est lancé dans la politique, en rejoignant les Mauves. Ce consultant en informatique âgé de 48 ans est d’avis que «rien ne marche dans le pays. Les jeunes se posent des questions. Notre modèle de développement a fait son temps. Personne n’écoute un simple citoyen qui a des idées». C’est la raison pour laquelle il souhaite faire son entrée au Parlement. «Je pourrais contribuer au changement», dit-il. Père d’un enfant, il croit fermement que l’heure du renouveau pour le pays est arrivée, plus de 50 ans après l’Indépendance.

N°6

MMM

Sébastien Lamy : de l’enseignement à la politique

Sébastien Lamy, 32 ans, a fait le grand saut en début d’année en intégrant le MMM. Pourquoi maintenant ? Son ancienne profession dans le domaine de l’offshore lui interdisait de faire de la politique active bien qu’il était un fervent supporteur des Mauves. Toutefois, quand l’habitant de Poudre-d’Or a changé d’orientation pour prendre de l’emploi comme enseignant de comptabilité et d’économie au collège du St-Esprit, en 2016, il s’est senti plus libre. Par la suite, il a été choisi par le MMM pour être son candidat dans la circonscription de Grand-Baie-Poudre-d’Or. «Pendant mon temps libre, j’aide les enfants et adolescents de mon quartier dans leurs études», indique le trentenaire. Tout comme son colistier, il veut un renouvellement parmi ceux qui dirigent le pays.



N°7

MMM

Praveen Ramtohul, un banquier dans l’arène politique

C’est comme enseignant d’anglais et d’économie au collège Bhujoharry qu’il a débuté sa carrière professionnelle en 1979 avant de se joindre à la Banque centrale, en septembre 1980, comme clerk. Puis, c’est en tant que Head of Corporate Services que Praveen Ramtohul a pris sa retraite anticipée de la Bank of Mauritius à l’âge de 57 ans en 2016. Celui qui se porte candidat du MMM au n°7 (Piton–Rivière-du-Rempart) a rejoint les Mauves en juillet 2017.

«C’est Prakash Meenowa qui m’avait approché et m’a convaincu d’adhérer au MMM. Trois jours après, j’ai eu un entretien avec Paul Bérenger, qui m’a offert un ticket au n°7 dès ce jour-là», raconte l’ex-banquier.

Après le départ de Prakash Meenowa du MMM, Praveen Ramtohul est coopté au bureau politique. Natif de Poudre-d’Or-Hamlet mais habitant depuis de nombreuses années L’Espérance-Trébuchet, ce candidat mauve a fait ses études au collège Universal.

N°7

MSM

Kalpana Koonjoo-Shah : «piti mo papa»

Elle s’appelle Kalpana Koonjoo-Shah et se dit fière d’être «piti mo papa». À 40 ans, cette mère de trois enfants, dont deux filles de 5 ans et demi et de 2 ans et demi respectivement et d’un petit garçon de 14 mois, a rejoint le MSM officiellement, mercredi. Soit le jour où une investiture au n°7 (Piton–Rivière-du-Rempart) lui a été confirmée.

Assistant Permanent Secretary au ministère de la Santé pendant trois ans, celle qui a auparavant vécu 11 ans en Angleterre où elle a aussi fait ses études, y a notamment exercé dans les secteurs pétrolier et gazier et pharmaceutique. La fille du ministre de la Pêche sortant Prem Koonjoo sera la colistière de Maneesh Gobin. Le nom du troisième candidat sera confirmé incessamment.



N°8

MMM

Govinden Vencatasami, le démissionnaire qui est retourné au bercail

C’est sa première fois comme candidat aux législatives. Mais son engagement en politique et surtout au sein du Mouvement militant mauricien remonte à 20 ans. Govinden Vencatasami a commencé par faire partie de la régionale du n°8 (Quartier-Militaire – Moka) avant d’intégrer le comité central et enfin, le bureau politique des Mauves.

La toute dernière actualité que l’on retient de lui c’est qu’il avait pris la décision de démissionner du parti. Cela à la suite de cinq autres démissions. Sauf que lui, après s’être retiré, a fait demi-tour. Dans une interview accordée à Maurice Info le 14 septembre, Govinden Vencatasami a expliqué «avoir pris un recul» du parti car il n’était pas parvenu à se faire entendre de la direction. Lui qui avait justement prédit la démission en masse.

Interrogé hier par l’express, il a affirmé ne pas vouloir revenir sur cet épisode. «Je veux me concentrer à la campagne», soutient-il. Il était pressenti depuis un moment pour être candidat des Mauves à la circonscription n°8. Affrontant ainsi Pravind Jugnauth, Leela Devi Dookun-Luchoomun et Yogida Sawmynaden du Mouvement socialiste militant. À ses côtés, Govinden Vencatasami aura comme colistiers Neera Seebarun et Ramessur Ramloll.

N°8

MMM

 

Neera Seebarun, une jeune déterminée

Elle vient d’une famille militante. À 33 ans, Neera Seebarun se porte candidate sous la bannière du Mouvement militant mauricien (MMM) pour la toute première fois dans la circonscription n°8 (Moka–Quartier-Militaire). Elle fait ses débuts dans la politique active en 2012 dans la régionale du n°1 (Grande-Rivière-Nord-Ouest–Port-Louis-Ouest). Trois ans plus tard, elle intègre le comité central du MMM et fait déjà partie de l’aile jeune. En 2018, elle atteint les marches du bureau politique.

À présent, son plus grand challenge sera de faire face, avec ses colistiers, Govinden Vencatasami et Ramessur Ramloll, à Pravind Jugnauth, Leela Devi Dookun-Luchoomun et Yogida Sawmynaden. «C’est effectivement un gros challenge et il y a énormément de travail à faire mais la détermination est là», reconnaît-elle.



N°9

MSM

Vikash Nuckcheddy, adversaire de son ancien prof

Si Vikash Nuckcheddy a été présenté en tant que candidat du MSM à l’élection partielle au n°7 (Piton – Rivière-du-Rempart), il a finalement eu son investiture au n°9 (Flacq – Bon-Accueil) pour les élections générales. Cet homme de 49 ans va tenir tête à Anil Bachoo, son adversaire du PTr. Les deux se connaissent depuis années: Anil Bachoo était l’enseignant de Vikash Nuckcheddy à l’Eastern College de Flacq. Le quadragénaire a même été actif pour Anil Bachoo quand ce dernier était candidat du MSM en alliance avec le MMM en 1991 et ensuite en 2000. Vikash Nuckcheddy est un habitant de Mare-La-Chaux. Il a été élu conseiller du village à l’âge de 19 ans et l’a représenté au sein des conseils des districts en 2002, 2005 et 2007.

Le candidat de l’Alliance Morisien était à un certain moment un partisan du MMM, mais pas pour longtemps. Fidèle de sir Aneerood Jugnauth, il a rejoint le MSM. En 2014, il était actif pour les trois candidats de l’alliance Lepep au n°9. Comme récompense, il a été nommé membre du conseil d’administration de la Tertiary Education Commission.



N° 10

MMM

Parvez Sadul, au cœur du social et du sport

Il se présente au n°10, Montagne-Blanche–Grande-Rivière-Sud-Est.Représentant du MMM, Parvez Sadul, entrepreneur, est d’avis qu’il faut «faire la politique comme il se doit». Âgé de 42 ans et détenteur d’une maîtrise en gestion des affaires, il affirme avec force que «la population a conscience de la situation politique. Un changement s’impose».

«Depuis mon plus jeune âge, j’avais cette envie de venir en aide aux autres. Au collège, j’étais le président du Student Council», nous dit-il. Juste après, il s’est vite intéressé au social et au sport. Il était aussi joueur de foot de la première division avant qu’il ne se tourne vers les petites et moyennes entreprises. Il privilégie un travail d’équipe pour faire avancer les choses dans la circonscription n°10.«Le pays, après 49 ans de règne de deux familles, est à bout de souffle. La population espère un changement», nous dit-il.

Parvez Sadul croitfermement que le sport demeure un facteur incontournable dans une société. Mais comme il le dit, «le sport, seul, ne peut rien faire, il faut une bonne politique d’intégration sociale et la collaboration de tout le monde». Fier du retour qu’il reçoit des électeurs sur le terrain, le jeune entrepreneur dit qu’il reste persévérant jusqu’au bout.

N° 10

MMM

Lucia Mélanie : lutter pour les femmes

C’est sous les couleurs du MMM qu’elle se présentera. Lucia Mélanie, originaire de Trou-d’Eau-Douce, est pressentie pour être candidate de la circonscription n° 10, Montagne-Blanche–Grande-Rivière-Sud-Est. Âgée de 41 ans, cette professionnelle du marketing compte plusieurs années d’expérience dans le domaine de l’hôtellerie et travaille à son propre compte. Aujourd’hui, elle dit vouloir changer les choses et rehausser le niveau de la politique «pour une meilleure île Maurice». Lucia Mélanie est mère de famille et gérante d’une petite et moyenne entreprise, Telos, depuis six ans. Sa spécialité ce sont les fameux «gâteaux arouille» mais en surgelés, qu’elle livre à travers l’île. En dehors de son travail, elle était interpellée par «des choses entourant l’éducation, les femmes et la société en général qui ne tournent pas rond». D’où son intérêt pour la politique.

Et si, aujourd’hui, elle est au n° 10, c’est parce qu’une partie de son histoire personnelle y est attachée, son enfance s’y étant déroulée. Elle souhaite mener dans cette circonscription un combat pour les femmes et pour la société. «Je crois que les femmes méritent plus de respect et que beaucoup de choses doivent changer au n° 10, notamment les maisons remplies d’amiante à Olivia, la situation des pêcheurs qui n’ont toujours pas de permis à Trou-d’Eau-Douce.»



N°11

MSM

Naveena Ramyad s’engage pour les jeunes

L’enseignement. C’est ce qui a poussé Naveena Ramyad, une habitante de Castel âgée de 41 ans, vers la politique. La quadragénaire, qui a exercé comme enseignante de 2000 jusqu’à cette année, a travaillé dans plusieurs collèges du pays. Et a appris à connaître les jeunes et à se soucier de leur avenir. «Je m’engage dans la circonscription n° 11 car j’ai envie que les enfants d’ici aient un avenir prometteur, qu’ils puissent rêver sans aucune contrainte.» Mais pourquoi le MSM ? Parce que c’est le parti qui innove et donne de la chance aux jeunes, avance-t-elle.

N°11

MSM

Teenah Jutton milite pour les femmes et ceux qui ont des problèmes mentaux

«Je travaille dans le social et je milite pour les jeunes, les femmes et les gens qui ont des problèmes mentaux. Je suis persuadée qu’en étant candidate, je pourrais mieux servir la nation.» Propos de Teenah Jutton, âgée de 33 ans et lecturer en entrepreneuriat. Élue la «JCI Ten Outstanding Young Person», cette voisine de sir Anerood Jugnauth a choisi le MSM pour les mêmes raisons que Naveena Ramyad. Et aussi parce qu’elle est persuadée que «c’est méyer caisson pou servi».



N°12

Reform Party

Harshani Mahadoo : «Mo pann vin rod bout»

Une boule d’énergie. C’est comme ça qu’elle se décrit. Elle, c’est Harshani Mahadoo, 26 ans et candidate à la circonscription n°12, Mahébourg-PlaineMagnien. Jeudi, la radio-jockey a soumis sa démission à Wazaa FM. Elle avait auparavant travaillé à la télévision nationale mauricienne Alors que la jeune femme avait annoncé qu’elle se présentera en tant que candidate indépendante, c’est désormais sous la bannière du Reform Party qu’elle briguera les suffrages. «Mon idéologie épouse les idées du parti. Mo pann vin rod bout dan enn parti tradisionel. Mo pa pou al avek okenn parti tradisionel.» Les critiques formulées à son égard ne perturbent aucunement cette femme originaire de Beau-Vallon, qui a fait ses études supérieures en droit. «Les critiques fusent sur les pages des politiciens connus aussi. Zot maltret tou dimounn me mo’nn fini met lipie dan sa batay-la, e mo pa pou sorti.» Harshani Mahadoo ajoute que «ce n’est pas parce que j’étais une animatrice ou parce que j’ai participé à un concours de beauté (NdlR, en 2015 elle a été couronnée Miss Global International Mauritius) que je n’ai pas le droit de postuler. Et ce n’est pas parce que j’ai commencé ma carrière jeune que je n’ai pas de qualifications».

N°12

MMM

Rouma Bahadoor, la «miss»

«Le plus grand défi pour un nouveau candidat c’est de se faire accepter par la population.» Tels sont les propos de Rouma Bahadoor, candidate du MMM à la circonscription n°12, Mahébourg – Plaine-Magnien. Ce défi, elle se dit prête à le relever malgré les difficultés. L’habitante de Mare-Tabac est enseignante dans une école primaire catholique. Elle y était elle-même élève auparavant. Elle a embrassé le monde politique depuis 2012 et en 2014 et elle a fait partie de la campagne de Satish Boolell au n°17, Curepipe – Midlands. Pourquoi a-t-elle décidé de briguer les suffrages ? «J’ai envie de voir un pays meilleur avec plus de méritocratie et moins de népotisme.» Rouma Bahadoor dit d’ailleurs compter sur ses deux colistiers du MMM, soit Tony Apollon et Kishore Pertab pour la guider de par leur expérience. «Mo pren li kool. Li res enn premié lexperians peu import séki arivé. Mais je demande aux habitants de la circonscription de nous faire confiance. Comme eux, je comprends les difficultés auxquelles nous faisons face au quotidien.» La jeune femme dit pouvoir compter sur le soutien de ses proches et de ses amis pour vivre cette nouvelle expérience en toute sérénité.



N°13

MSM

Renganaden Padayachy : «Je ne souhaite plus être un témoin passif»

Le Dr Renganaden Padayachy, ex-First Deputy Governor de la Banque de Maurice (BoM) et ex-Chairman de la Financial Services Commission, a rendu son tablier pour faire son baptême du feu en politique. Candidat du Mouvement socialiste militant (MSM), au n°13, il dit avoir pris cette décision car il ne «souhaite plus être un témoin passif».

«Je m’associe à un homme qui considère que l’humain doit être au centre du développement. Cette philosophie, je l’ai portée depuis mes études universitaires qui m’ont amené à baser ma thèse de doctorat sur la dynamique de la pauvreté à Maurice. Mes recherches m’ont d’ailleurs permis de découvrir l’impact négatif des inégalités sur le potentiel et la croissance économique réel. Je ne souhaite plus aujourd’hui être un témoin passif. Je veux de par mon engagement être partie prenante de ce vaste chantier dans lequel s’est engagé Pravind Jugnauth pour rendre la croissance économique plus inclusive», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Renganaden Padayachy détient un doctorat en économie de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Avant d’atterrir à la BoM, il a été chef économiste à la Mauritius Chamber of Commerce of Industry.

MSM Dr Kailesh Jagutpal : «Aider la société et continuer mon engagement social»

Il a décidé de se jeter dans l’arène politique. Le Dr Kailesh Jagutpal, 49 ans, a démissionné de son poste en septembre 2019 au ministère de la santé. Ce médecin spécialisé dans la psychiatrie et originaire de Grand-Bois se dit engagé et très actif dans le social. Marié et père de famille et ayant 23 ans d’expérience, le Dr Kailesh Jagutpal dit vouloir faire de la politique à présent car «c’est une façon d’aider la société et de continuer mon engagement social».

L’ex-président du Medical Council a fait des études de médecine en Inde pendant cinq ans. De retour au pays en 1995, il a effectué son internat à l’hôpital Victoria et fait le tour des départements. Au moment de choisir sa filière de spécialisation, Kailesh Jagutpal prend une fois de plus avantage de l’accord intergouvernemental entre l’Inde et Maurice et c’est à l’université de Varanasi qu’il est envoyé. Il regagne le pays en 2006 et est muté à l’hôpital de Rose-Belle pour étoffer l’équipe de psychiatres. Il a été élu du Medical Council en 2016 et par la suite président de l’Ordre des médecins.

N°14

MSM

 Sandra Mayotte, artiste et désormais… politicienne

Elle laisse derrière elle son poste à la Mauritius Broadcasting Cooperation et celui de présidente au National Women Entrepreneur Council. Sandra Mayotte, artiste locale, se donne une chance en politique et a accepté une investiture au n°14 (Savanne – Rivière-Noire) mercredi. Se positionnant auprès d’Alan Ganoo et de Prakash Ramchurrun dans cette circonscription, elle se dit apte à exercer en politique. Elle souligne que les artistes sont sur le terrain, à l’écoute du public, et empathique, affirmant qu’ils sont «de dignes ambassadeurs de Maurice».

Quant à ceux qui la décrédibilisent déjà, Sandra Mayotte fait savoir qu’être artiste ne la rend pas inéligible. Elle laisse entendre qu’il n’y a pas qu’être artiste qui la définit. «Le Premier ministre a vu plus loin que cela», ajoute-t-elle. D’ailleurs, elle pense à la politique depuis un moment. Après avoir été à la radio pendant 28 ans et après 20 ans de carrière dans la musique, Sandra Mayotte dit vouloir changer et avoir envie d’une fin de carrière excitante.

N°14

MMM

Critanand Atmah, le comptable qui aide les autres

Membre du comité central du MMM, Critanand Atmah, 47 ans, est partisan du MMM depuis 15 ans et se positionne comme candidat au n°14 (Savanne – Rivière-Noire). Ce comptable a travaillé dans le secteur des banques et celui de l’assurance. La politique l’a toujours intéressé, déclare-t-il, pour aider les personnes en difficulté. Mais il fait ressortir qu’il est aussi actif dans le social. Il s’est engagé dans ces deux domaines à l’âge d’environ 30 ans. Critanand Atmah est content d’être candidat mais conçoit qu’il lui faut travailler dur en vue des élections qui se tiennent dans quelques semaines seulement. Pourquoi ce choix d’être candidat ?

Critanand Atmah rappelle qu’il fait partie du MMM depuis assez longtemps et qu’il a beaucoup œuvré dans la région de Savanne–Rivière-Noire. «J’ai aussi travaillé lors des élections de 2010 et de 2014. J’ai donné un coup de main dans la circonscription numéro 14 et lors dela partielle à Belle-Rose – Quatre-Bornes. Et peut-être qu’on m’a choisi comme candidat par rapport à mon profil et à l’endroit où j’habite, dans la région de Savanne–Rivière Noire, c’est-à-dire Palma», remarque-t-il. Il a toujours habité là-bas et étudiait au SSS de Bambous.

N°14

MMM

Jasmine Toulouse, engagée sur tous les fronts

Jasmine Toulouse a plusieurs cordes à son arc. Le social, la musique, la politique et bien entendu sa famille. Cette habitante de Rivière-Noire briguera les suffrages des électeurs au n°14. Pour cette jeune femme, le social est une priorité. En janvier, lorsqu’elle explique son engagement politique, elle met l’accent sur son désir d’aider les autres. «À travers la politique, on peut mieux aider les gens. Ce sont des personnes issues de ces régions qui peuvent mieux épauler les habitants du n°14», souligne celle qui habite cité EDC. Jasmine Toulouse a aussi lancé la campagne Revey twa dont la mission est de lutter contre des fléaux tels que la drogue, la violence domestique. L’interprète de Nina Nina, Leve Fam dan Zil, a la cause des femmes à cœur. Elle est d’ailleurs engagée auprès d’autres femmes à l’École technicienne de Maison de Caritas.



N°15

MMM

Frédéric Curé: «Cette fois-ci, pas d’alliance, pas de casserole»

C’est tout juste après la défaite des Mauves (l’alliance MMM-UN-MMSD) en mai 2010 que Frédéric Curé, aujourd’hui âgé de 44 ans, se joint au parti. Deux ans plus tard, il était pressenti comme candidat aux élections municipales. «Il y avait des anciens qui méritaient plus d’avoir une investiture», dit cet ancien étudiant du collège St-Esprit.

En 2015, l’habitant de Visitation, Vacoas, deviendra membre du comité central des Mauves, et du bureau politique, quelque temps plus tard. À présent qu’il est un candidat potentiel, Frédéric Curé, également gendre de Paul Bérenger, se dit «fier» car, depuis un très jeune âge, il voulait faire de la politique. Une fierté qui s’explique aussi par le fait que «cette fois-ci, il n’y a pas d’alliance, et pas de casserole…»

Frédéric Curé est responsable des ressources humaines chez Rogers Aviation depuis 2001. Auparavant, il a travaillé comme «administrator» chez Bellissima Limited pendant deux ans. Il détient un diplôme en relations publiques auprès d’une université sud-africaine, et un Bachelor of Commerce (B.Com) Management de l’université Oxford Brookes. Frédéric Curé est père d’une fille de 10 ans, et d’un garçon de cinq ans.

N°15

MMM

 

Fazlek Hosseny : sa sincérité récompensée

Président de la régionale mauve de la circonscription depuis 2017, Fazlek Hosseny effectue son baptême du feu aux législatives. Toutefois, il n’est pas à sa première participation à une élection. Fazlek Hosseny, 60 ans, a pris part à cinq élections municipales. Il a connu trois victoires et deux défaites. S’il se dit être un militant depuis 1976, ce n’est que six ans plus tard qu’il s’est joint au parti. Il devient le président de la régionale pour la première fois en 1993.

C’est en 1996 que cet habitant de Riverside, à Phoenix, sera candidat aux élections municipales pour la toute première fois. Il est élu en tête de lice et sera adjoint au maire de 1996-1997. Par la suite, il servira les villes sœurs comme conseiller jusqu’en 2001. Après sa réélection, Fazlek Hosseny sera de nouveau adjoint au maire en 2001-2002 et maire en 2002-2003.

À 60 ans, il se dit heureux d’être un candidat probable du parti. «C’est extraordinaire. La politique est ma passion et le leader du parti a reconnu ma sincérité», dit-il. Fazlek Hosseny est marié, et père d’un garçon de 37 ans et d’une fille de 30 ans.



N°16

MSM

Ashley Ittoo : «un souffle jeune à l’assemblée»

Jeune entrepreneur et directeur de la compagnie Contract Plus, Ashley Ittoo a décidé de se lancer dans la politique. Et, c’est aux côtés du MSM qu’il décide de faire son baptême du feu lors de ces élections générales de 2019. Inscrit dans la circonscription n°16, Vacoas/Floréal, le jeune homme sait que la tâche ne sera pas facile. Mais, du haut de ses 39 ans, il ne faiblira pas face à son but. «De mettre plus de jeunes à l’Assemblée pour aider à mener l’île Maurice dans une nouvelle ère de développement.»

Issu d’une famille modeste, ce Sudiste soutient que son choix d’adhérer au MSM est axé sur la vision de Pravind Jugnauth. «J’ai une confiance absolue en lui. Il est la personne dont l’île a besoin.» Pour la petite bio, Ashley Ittoo est ingénieur en électronique et possède une maîtrise en gestion.



N°17

MMM

France Marie, le retour au pays

«Vu la situation dans le pays, je voulais mettre mes valeurs et compétences au service de Maurice», soutient France Marie. Cet homme de 42 ans se présente aux élections sous la bannière des Mauves dans la circonscription Curepipe–Midlands (n°17). Habitant de 16e Mille, il exerce le métier de consultant et est Vice-Chairman d’une ONG pour la promotion socioéconomique de Maurice.

Boursier du gouvernement français, il a notamment étudié la gestion à l’université de Valenciennes.

«Je suis rentré à Maurice il y a deux ans. Je participais déjà à des campagnes pour le MMM quand j’étais adolescent. En mai 2019, le leader a lancé un appel pour une participation plus active. J’y ai répondu», affirme-t-il. Marié, le candidat est père d’un garçon et d’une fille.



N°18

MMM

Anshila Coothen Iyempermal : «apporter de nouvelles idées»

C’est une jeune diplômée en gestion et droit qui a aussi fait des études poussées en management et leadership qui se présente devant les électeurs quatrebornais sous la bannière du MMM. Anshila Cootthen Iyempermal a 30 ans. Quatre-Bornes représente pour elle la ville où elle est née, a grandi et vit après son mariage. Son objectif personnel est d’ailleurs d’amener le renouveau. «Quand mon leader et moi nous avons eu des échanges, il y a une cohérence dans nos idées pour l’avancement du pays.»

Head of Inbound Logistics et Manager of Imports dans une compagnie privée, Anshila Cootthen Iyempermal raconte que la politique l’attirait depuis longtemps. «En mars 2019, j’ai été approchée par les Mauves. J’ai toujours voué une admiration au MMM. C’est un parti sans scandale.»



N°19

MSM

Seety Naidoo, du CEB, promet des étincelles

Seety Naidoo, président du conseil d’administration du CEB depuis 2015, briguera pour la première fois les suffrages, le 7 novembre. Il sera le candidat ML au sein de l’Alliance Morisien. Comptable de formation et détenteur d’une maîtrise en droit de l’université de Wolverhampton, Seety Naidoo a eu une longue carrière dans le privé.

Le poulain d’Ivan Collendaveloo a notamment été Chief Strategy Officer chez HV International, société malgache engagée dans la commercialisation d’électroménager, de 2013 à 2017. Il a été aussi le General Manager du groupe Harel Mallac, à Madagascar, de 2000 à 2012. Seety Naidoo s’est positionné pendant des mois dans la circonscription n°13, Souillac–Rivière-des-Anguilles, où il a labouré le terrain en vue d’une éventuelle candidature pour le compte de la majorité gouvernementale.



N°20

MMM

Karen Foo Kune : «Du sang neuf pour le développement»

Si c’est la première fois que Karen Foo Kune a décroché une investiture aux élections générales, elle n’est pas une inconnue des Mauriciens. Elle a été élue Sportswoman of the Year en 2004 et 2009. Alignée au n°20, Beau-Bassin – PetiteRivière, elle veut aujourd’hui, en tant que femme et jeune candidate, «apporter du sang neuf pour le développement du pays».

Âgée de 37 ans, Karen Foo Kune s’engage dans la politique active en 2012. Elle rejoint le Mouvement militant mauricien (MMM) et se porte candidate pour les élections municipales de 2012. Élue en tête de liste, elle est conseillère municipale de Beau-Bassin-Rose Hill de 2012 à 2014. Également très portée pour le social, elle crée en 2010 l’ONG Badminton Pou Zenfan, qui travaille pour l’intégration sociale et l’éducation des enfants.