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Tariq Ahmed Nizami: «Le CEO Network Worldwide, une plateforme pour discuter défis et enjeux économiques»

16 septembre 2019, 16:22

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Tariq Ahmed Nizami: «Le CEO Network Worldwide, une plateforme pour discuter défis et enjeux économiques»

Maurice s’apprête à accueillir le mois prochain la première édition du Burj CEO Awards & Business Summit organisé par le CEO Network Worldwide qui verra aussi le lancement de la branche mauricienne. Comment se présentent les préparatifs ? 
Très bien. Le CEO Network Worldwide se veut une plateforme idéale pour les décideurs économiques et politiques de discuter des défis et des enjeux économiques auxquels les industries à l’échelle régionale et mondiale sont confrontées et d’identifier ensemble les opportunités d’affaires. Cet événement est organisé pour la première fois à Maurice par le CEO Clubs Network Worldwide, qui est considéré comme le plus grand réseau d’hommes d’affaires, avec 18 000 membres, hauts cadres, diplomates et politiques du monde.  

À six semaines de sa tenue, nous sommes en présence de la confirmation de plusieurs personnalités politiques et économiques de différents pays qui feront le déplacement pour cet événement. Je vous citerai Sheikh Juma Bin Maktoum Juma Al Maktoum, membre de la famille royale de l’émirat de Dubaï. Il est le président du conseil d’administration du CEO Club des Émirats arabes unis. Il y a aussi Suresh Prabhu, ancien ministre indien de l’Industrie et du commerce, qui a récemment officié comme le représentant de Narendra Modi, le Premier ministre indien, lors des derniers Sommets du G20 et du G7 qui se sont tenus au Japon et en France, respectivement. Outre ces deux personnalités, des délégations d’hommes d’affaires chinois, américains, britanniques ou encore dubaïotes sont aussi attendues.

Ce sont des personnalités connues du monde des affaires qui peuvent y ajouter de la valeur à nos industries ? 
Tout à fait. Nous aurons la présence de plusieurs grosses pointures internationales du monde des affaires et cela, dans les secteurs financier, hôtelier, immobilier ou encore médical. Je ne peux à ce stade révéler les noms des CEO car nous finalisons la liste. L’événement phare de ces trois jours sera incontestablement le sommet d’affaires qui se tiendra le 31 octobre. Il permettra aux décideurs politiques et aux businessmen de partager leurs analyses sur différentes industries et surtout, passer en revue les secteurs porteurs.

Comment comptez-vous connecter les businessmen étrangers au «corporate world» de Maurice ? 
D’abord à travers quatre tables rondes qui sont prévues lors du sommet d’affaires et durant lesquelles les intervenants aborderont plusieurs thématiques. La première sera axée sur les défis de l’industrie touristique et du voyage dans le monde. La réflexion portera surtout sur les enjeux de développement durable dans un secteur en constante mutation. Ensuite, les participants réfléchiront aux opportunités qui existent en Afrique en matière de développement immobilier et hôtelier.

Maurice, on le sait, dispose d’un savoir-faire dans ce domaine qui pourrait en effet être utile à d’autres pays du continent. Le financement des projets sera aussi abordé, notamment à travers la stratégie mise en œuvre par les fonds d’investissement. L’innovation chez les jeunes sera aussi un sujet qui sera discuté. De jeunes start-up auront l’occasion de présenter leur projet auprès d’investisseurs potentiels.

Parallèlement à ces tables rondes, nous prévoyons des rencontres ciblées le lendemain entre les hommes d’affaires mauriciens et les Chief Executives étrangers, au nombre de 200, pour discuter et établir des partenariats économiques. Notre rôle est d’établir une passerelle entre les décideurs économiques de Maurice. Pour le reste, nous leur faisons confiance «to keep the ball rolling».

Est-ce que le positionnement géographique de Maurice entre l’Afrique et l’Asie aurait motivé votre choix de Maurice pour organiser la cinquième édition du CEO Award? 
Disons que ce n’est pas par hasard que nous avons choisi Maurice cette année. Le pays a un grand rôle à jouer pour encourager l’investisse- ment en Afrique et contribuer à son développement. L’île est un partenaire stratégique idéal et possède de nombreux atouts pour servir de tremplin vers le continent.

Le Burj CEO Awards & Business Summit bénéficie du soutien de plusieurs entreprises et organisations telles que la Mauritius Tourism Promotion Authority et le Yu Lounge. Nous estimons que le CEO Clubs Network ajoutera de la visibilité à Maurice.

Quant aux lauréats, nous en avons eu de niveau international dans le passé. Je pense à Emirates Airline, Alibaba, HP Entreprises, Facebook lors du BURJ CEO Awards de 2016 qui s’est déroulé à Washington DC ; ou encore sir Richard Branson, fondateur du groupe Virgin qui a reçu l’Award de l’entrepreneur britannique du siècle en 2017 à Londres. Quant à BURJ CEO Awards 2018, il a récompensé HUAWEI UAE dans la catégorie «Excellent contribution for Global Business».

Quid de sa réussite économique ? 
Maurice a déjà un parcours économique. Nous constatons que le pays a de bons points auprès d’institutions internationales et régionales. Pour passer à un autre palier de son développement, il faut que le pays s’ouvre davantage aux investisseurs étrangers et aux compétences internationales.

Bio Express 

<p style="text-align: justify;">D&rsquo;origine pakistanaise et détenteur de la nationalité américaine, Tariq Ahmed Nizami a vécu de longues années aux États-Unis, travaillant dans de nombreux secteurs d&rsquo;activité, dont le cinéma. Il est d&rsquo;ailleurs le directeur exécutif de Hollywood Studios International.</p>