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Qualifs Euro-2020: Deschamps et les Bleus restent «en vigilance» avant Andorre

9 septembre 2019, 18:04

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Qualifs Euro-2020: Deschamps et les Bleus restent «en vigilance» avant Andorre

«Nous sommes toujours en vigilance», a prévenu le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps avant d’affronter mardi Andorre en qualifications à l’Euro-2020, mettant en garde ses joueurs contre un possible «relâchement» après la victoire contre l’Albanie samedi (4-1).

Attention au relâchement

Deschamps: «Nous sommes toujours en vigilance. Quand le premier match se passe bien, il y a toujours consciemment ou inconsciemment un peu de relâchement, on va être attentif à cela. Vous pensez que l’affaire est déjà réglée, mais cela reste un match de football, l’équipe d’Andorre a tenu en échec la Turquie jusqu’à la 88e minute (défaite 1-0). L’important, c’est que le groupe soit concerné. On peut le répéter, mais les joueurs savent très bien qu’il faut remettre ça demain (mardi). Les trois points contre Andorre, ils ont la même valeur que ceux contre l’Albanie. Il y a de la confiance, de la décontraction, mais cela n’empêche pas la concentration et la détermination. Il faut trouver un juste milieu, être capable de remettre le pied sur l’accélérateur pour imposer ce que l’on veut faire.»

Comment se motive-t-on ? «Tout simplement en regardant le classement de notre groupe», répond le gardien et capitaine Hugo Lloris. «On sait que c’est très serré et que c’est un match à 3 points. Si on peut gagner en différence de buts, c’est toujours intéressant.»

Andorre, pas tant un cadeau

Deschamps: «Ils auront la même dépense d’énergie, la même faculté à faire des efforts qu’à l’aller (victoire 4-0 des Bleus sur une pelouse synthétique, ndlr). On n’aura pas le même terrain, c’est quand même mieux pour nous. Ils vont jouer avec la même volonté de s’approcher, de lutter, de profiter de la moindre opportunité qui se présentera.»

Lloris: «Le match Turquie-Andorre, c’est certainement un match référence pour eux. Cela va leur donner certainement de la confiance et ils vont essayer de reproduire la même performance au Stade de France. On s’attend à jouer face à une équipe regroupée. A nous de faire ce qu’on a très bien face à l’Albanie, de bien utiliser le terrain en respectant le positionnement, également en mettant du rythme dans les passes.»

Hernandez apte...

Deschamps: «Lucas Hernandez a pris quelques coups (contre l’Albanie) mais je sais quand il a quelque chose et qu’il a pas grand-chose (rires). Il en rajoute un peu, c’est son vécu à l’Atlético de Madrid. Il a pris un bon coup sur la côte, il n’y a pas de souci, il est disponible.»

... mais il y aura des changements

Deschamps: «J’attendrai l’entraînement d’aujourd’hui et je déciderai demain entre ceux qui ont joué, qui ont bien récupéré. Il ne faudra pas prendre de risque. Il y aura quelques changements cela me semble logique, même si les onze qui ont commencé samedi voudront rejouer. Ce ne sera pas la même équipe, c’est certain.»

Lloris: «C’est toujours important de donner du temps de jeu lorsqu’on le peut aux joueurs. Le match de demain, quel que soit le onze de départ, l’envie est commune: prendre les 3 points, prendre du plaisir, en donner à nos supporters. Il y a toujours quelque chose à prendre.»

Un Stade de France «centenaire»

Contre Andorre, il s’agira du 100e match des Bleus au Stade de France depuis l’inauguration en 1998. «Je ne sais pas si les joueurs en ont conscience», a dit Deschamps. «C’est un chiffre symbolique que j’aime bien. Lors du match d’ouverture contre l’Espagne (en janvier 1998), le terrain était très gelé, il faisait très froid. Il a été marqué par le titre de champion du monde puis il y a eu une histoire après avec des matches importants. Après ce titre, ce stade a pris encore plus de valeur symbolique.»

Lloris: «Il fait partie du patrimoine du football français, où les Français ont vécu de grandes émotions, avec parfois des déceptions quand même. Mais en général, ça reste un stade chargé d’histoire, que ce soit avec la Coupe du monde 1998 et il y a eu également de très belles choses pendant l’Euro-2016, où malheureusement il n’y a pas eu la fin que l’on souhaitait. Mais en général, c’est un stade avec des ondes positives pour les joueurs français.»