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Ligue 1: les jokers, doublures sous conditions

3 septembre 2019, 18:22

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Ligue 1: les jokers, doublures sous conditions

Depuis mardi, 00h01, le marché des transferts est fermé en France. Mais les recrutements ne sont pas impossibles pour autant pour les clubs de Ligue 1, qui peuvent faire venir un ou plusieurs joueurs sous conditions.

Joker, joker médical ou joueur libre: voici les différentes dérogations autorisées par le règlement administratif de la Ligue de football professionnelle (LFP), en son article 213.

Le joker, le vrai

Le mercato fini, tout club de Ligue 1 (ou de Ligue 2) peut recruter un nouveau joueur, et un seul, en attendant le mercato hivernal. Une seule condition à respecter: que ce joueur joue en France et soit «titulaire d’une licence de la FFF pour la saison en cours».

C’est la possibilité évoquée mardi par plusieurs médias après le transfert avorté de Valentin Rongier, de Nantes à Marseille. Ainsi, même si les deux clubs n’ont pas réussi à tomber d’accord avant minuit, lundi, un accord peut encore être trouvé sur la base de cette règle du joueur «joker».

Le joker médical

Le recrutement d’un joker médical est d’abord permis dans le cas tragique d’un décès d’un joueur sous contrat. Comme son nom l’indique, il peut surtout venir pallier l’absence d’un blessé longue durée.

Deux options sont précisées par la LFP. Soit une blessure grave du gardien de but ou de son remplaçant, cas dans lequel le club ne pourra bien sûr recruter qu’un autre gardien. Soit une blessure grave d’un joueur sous contrat, «lors d’une sélection en équipe de France», à partir de trois mois d’indisponibilité. Un médecin fédéral national doit dans tous les cas venir constater et apprécier ces blessures.

Là aussi, seuls les joueurs disposant d’une licence FFF, LFP ou une ligue régionale peuvent venir en doublures.

Le joueur libre

A ces jokers s’ajoute la possibilité, pour tout club, de faire venir des joueurs libres de signer un nouvel engagement, «dont le contrat de travail a pris fin avant la clôture de la période d’enregistrement principale».

C’est le cas par exemple, en ce début septembre, d’Hatem Ben Arfa (32 ans), qui n’a pas retrouvé d’équipe après son départ de Rennes, de Yoann Gourcuff (33 ans), sans point de chute depuis la rupture de son contrat avec Dijon en janvier, ou encore de Jérémy Menez (32 ans), qui vient de quitter le Club América au Mexique.

Enfin, une autre éventualité est imaginée par la LFP: le recrutement de «joueurs issus d’un club ayant fait l’objet d’une procédure collective» et dont le contrat a été rompu entre le mercato estival et le mercato hivernal.