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Expulsion d’un athlète: «Je ne suis pas une prostituée mais une masseuse»

6 août 2019, 19:30

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Expulsion d’un athlète: «Je ne suis pas une prostituée mais une masseuse»

«Je ne suis pas une prostituée mais une masseuse. J’ai été approchée par cet athlète mahorais alors que j’allais prendre à manger dans un snack à Trou-aux-Biches. Il m’a dit qu’il voulait un massage car il avait mal au pied. Je me suis rendue avec lui dans la chambre 215, contre un paiement de Rs 800 après le massage», explique l’habitante de Pointe-aux-Piments. Elle confie que l’hôtel était si grand qu’elle ne retrouvait pas son chemin. Elle a donc demandé l’aide d’un agent de sécurité.

«Ce dernier s’est montré agressif envers moi. Il m’a tirée par le bras jusqu’à la sortie en même temps qu’il téléphonait à la police, qui est venue me récupérer à la sortie. J’ai été malmenée jusqu’au poste. Je leur ai fait comprendre que j’ai un bébé de neuf mois et que je devais l’allaiter. Ma soeur est venue et on m’a libérée sur parole.» Une accusation de rogue and vagabond ayant été portée contre elle, elle a dû fournir une caution de Rs 1 100 pour recouvrer la liberté.

Par ailleurs, aucun détail sur cet incident n’a été divulgué par l’hôtel. À hier, lundi 5 août, les personnes concernées sont restées injoignables. Mais la cellule de communication de l’établissement a fait comprendre qu’elle se doit de respecter la vie privée des résidents.

 


Les déboires des Mahorais

<p style="text-align: justify;">Plusieurs membres de la délégation mahoraise n&rsquo;ont pas terminé les Jeux dans les meilleures conditions. Hormis le responsable de la sélection de rugby, qui s&rsquo;est payé les services d&rsquo;une prostituée, le journaliste qui a révélé l&rsquo;affaire a aussi été renvoyé de la délégation mahoraise. Par ailleurs, le cycliste Ibrahim Dourahim a été exclu de la délégation à la suite de son comportement antisportif. Il se serait montré irrespectueux envers des responsables et a été renvoyé à Mayotte. Un responsable du groupe de tennis de table a également été expédié dans son pays natal pour comportement antisportif. Enfin, un journaliste s&rsquo;est fait agresser, le lundi 29 juillet, après les festivités liées au grand rassemblement des athlètes. Il se trouvait dans les environs de la gare du Nord.</p>