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Le Fouquet’s, dévasté lors des manifestations «gilets jaunes», rouvrira le 14 juillet

8 juillet 2019, 12:20

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Le Fouquet’s, dévasté lors des manifestations «gilets jaunes», rouvrira le 14 juillet

La brasserie Le Fouquet’s, pillée et brûlée en mars lors d’une manifestation de «gilets jaunes» sur les Champs-Elysées à Paris, «rouvrira ses portes le 14 juillet», «restaurée à l’identique», a annoncé l’entreprise dans un communiqué lundi.

«Les 110 collaborateurs de la brasserie retrouveront leur outil de travail restauré à l’identique», a assuré le groupe Barrière, propriétaire du célèbre établissement parisien. «Les clients profiteront dans les salons historiques du premier étage d’un emplacement exceptionnel sur les Champs-Elysées» pour observer le défilé du 14 juillet.

La brasserie, où Nicolas Sarkozy avait célébré sa victoire à l’élection présidentielle de 2007, avait été vandalisée dans la matinée du 16 mars, lors du 18e samedi de mobilisation du mouvement social des «gilets jaunes».

Son auvent rouge orné de lettres d’or avait notamment été incendié, lors d’une journée marquée par d’importantes dégradations sur l’avenue des Champs-Elysées.

Sollicité par l’AFP, le groupe Barrière n’a pas été en mesure de donner une estimation du coût des dégâts engendrés - «en cours de chiffrage» -, ni la perte de chiffre d’affaires sur la période, mais a comparé les 4 mois de la réfection de la brasserie avec les 5 à 6 mois de travaux nécessaires pour rénover entièrement le Grand Hôtel de Dinard.

Le groupe Barrière possède 33 casinos, dont six à l’étranger, mais également 18 hôtels et plus de 120 restaurants et bars.

Une femme de 30 ans, soupçonnée d’avoir volé des fourchettes, un tabouret et une salière au Fouquet’s, passera en procès le 11 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris.

Poursuivie pour «vols en réunion», elle avait été interpellée le 21 mars après avoir posté sur Facebook des photos d’un tabouret et de couverts du célèbre restaurant, qui s’est constitué partie civile. Elle «conteste tout» selon son avocat Arié Alimi, pour qui ces objets «étaient des dons» faits par un employé du Fouquet’s.