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Culture d’huîtres: une perle nommée Marie Rosette

2 juillet 2019, 20:15

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Culture d’huîtres: une perle nommée Marie Rosette

Les huîtres mauriciennes sont là ! Marquées du sceau de la mer, iodées et à la texture très particulière, les huîtres de Marie Rosette Camangue sont de retour. Rencontre.

Cela fera bientôt 46 ans qu’elle a fait de la pêche aux huîtres sauvages sa profession. Elle raconte à quoi ressemblent ses journées pendant la période de récolte, qui a commencé en avril et prendra fin en septembre.

À peine le soleil s’est-il levé que Marie Rosette Camangue a déjà revêtu sa combinaison de plongée. Pour s’en aller ramasser les huîtres avant d’en faire le tri, puis les laver et s’occuper de leur expédition à la fin. «Mo fer tou momem.»

«J’ai commencé à pêcher à l’âge de huit ans, j’ai appris avec ma mère, qui était pêcheuse d’huîtres.» Elle ajoute également que la pêche est depuis la plus tendre enfance  sa passion. Et c’est devenu un métier qui lui permet de joindre les deux bouts aujourd’hui encore.

Marie Rosette Camangue confie que c’est depuis ces trois dernières années seulement qu’elle utilise la pirogue qu’elle a acquise. Avant, c’était à pied qu’elle sillonnait le lagon pour dénicher les huîtres. Depuis qu’elle a investi dans son «ti-bato», elle ne peut plus s’en passer. Pas seulement parce que c’est plus pratique pour ses déplacements mais surtout parce que cela lui permet de faire un peu d’exercice pour se maintenir en forme.

Outre les huîtres, elle ramasse aussi le «mangwak» et des palourdes au moins deux fois par jour. Les prix varient en fonction de la taille. Les petits se vendent à Rs 4, alors que les gros le sont à Rs 7 l’unité. Par ailleurs, la chose la plus fascinante avec Marie Rosette Camangue c’est qu’elle se déplace facilement. «Je fais le tour de l’île avec les huîtres. Mes clients m’invitent souvent pour les soirées et les anniversaires pour leur faire déguster les huîtres. Ce qui est bien avec les huîtres, c’est qu’en plus de leur goût unique elles ont des apports en minéraux.»