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Jérémie Augustin: de Roche-Bois au Brésil, jamais sans sa basse

24 juin 2019, 17:00

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Jérémie Augustin: de Roche-Bois au Brésil, jamais sans sa basse

À 12 ans, Jérémie Augustin a déjà trouvé sa voie. Il a joué, hier, dimanche 23 juin, avec le talentueux groupe de jeunes musiciens de Mo’Zar sur la scène du Rio Das Ostras Jazz and Blues Festival au Brésil. L’express Junior a rencontré ce talentueux jeune homme de 12 ans avant son départ. Rencontre avec un musicien dont le coeur vibre au son de la basse. 

Qu’est-ce qui t’a poussé vers la musique ?
La musique m’intéresse depuis que je suis bébé. Mais quand mon père m’a acheté une batterie pour mon sixième anniversaire, c’est là qu’il y a eu le vrai déclic. Et depuis que j’ai rejoint l’Atelier Mo’zar, ma passion pour la musique n’a fait qu’augmenter. Même si j’ai changé d’instrument pour aller vers la basse.

Comment as-tu intégré l’Atelier Mo’zar ?
Ça, c’est une histoire rigolote car tout a commencé à partir d’une contravention que mon père a eue. Il s’est rendu au poste de police et là, puisqu’il devait attendre, mon père a commencé à parler à un policier. À un moment il a mentionné que je suis très intéressé par la musique et comme le policier est un prof de musique à Mo’zar, il a dit à mon père de m’y emmener. Cela fait trois ans déjà que j’y suis.

Comment tu arrives à gérer études et cours de musique ?
C’est pas trop difficile. Je m’en sors plutôt bien pour le moment. L’année dernière j’ai composé le PSAC. Mes résultats étaient bien. Mes parents me soutiennent aussi, du coup ça m’aide. En plus la musique me permet de rester zen. C’est presque un jeu. Quand j’entends une musique à la radio j’essaie de deviner les partitions.

Qu’est-ce que la musique t’a apporté ?
C’est pour moi un moyen de m’exprimer, de faire quelque chose qui me passionne. C’est aussi une façon de partager ce que j’aime. La musique c’est comme un gâteau que je partage avec les gens autour de moi. Ensuite ça m’a permis de savoir ce que je veux faire plus tard. Je serai musicien et ferai le tour du monde pour des concerts de jazz. J’ai déjà commencé avec l’atelier. L’année dernière on a été jouer à Cuba et ce mois-ci on ira au Brésil pour un festival de jazz.

Tu n’as pas le trac lorsque tu montes sur scène ?
Au début si, mais dès que je commence à jouer, j’oublie tout autour de moi. Il n’y a que moi, ma basse et mes notes.